Algérie Foot – À Tanger, les supporters marocains ont rendu un hommage poignant à Achraf Hakimi, blessé et incertain pour la CAN 2025.
Le Maroc a vécu une soirée symbolique à Tanger, là où le Stade Ibn Batouta, fraîchement rénové, a retrouvé son public à l’occasion de la victoire en amical contre le Mozambique. Au-delà du succès et de l’inauguration d’une pelouse flambant neuve, un autre événement a marqué les esprits : le vibrant hommage rendu à Achraf Hakimi, absent pour cause d’entorse sévère à la cheville gauche. Le latéral du Paris Saint-Germain, pilier de la sélection marocaine, traverse une période délicate à quelques semaines du début de la CAN 2025 que le Maroc accueillera à domicile.
Un soutien national pour un symbole des Lions de l’Atlas
Dans une tribune en fusion, une immense banderole s’est levée : « Allah y chafik Hakimi ! Les vrais guerriers ne lâchent jamais. Le Maroc te soutient à fond, tu es notre fierté ! ». Le message, simple et puissant, a fait le tour des réseaux sociaux en quelques minutes. Preuve que, même dans l’adversité, Hakimi reste un repère émotionnel et sportif pour tout un pays. Son absence a d’autant plus pesé que la sélection vit une dynamique ascendante et que la CAN à domicile nourrit des ambitions colossales.
Malgré la douleur et les semaines de rééducation annoncées — entre six et huit — le défenseur de 27 ans s’est déjà illustré par son leadership. Avant le rassemblement, il a tenu à s’exprimer en visioconférence pour galvaniser les jeunes, transmettre son expérience et maintenir le lien avec un groupe qui compte sur lui bien plus que pour ses débordements et ses buts. Une attitude saluée par Walid Regragui, qui a rapidement clarifié les choses : Hakimi sera dans la liste, même diminué.
Le sélectionneur voit en lui un élément incontournable, quitte à patienter jusqu’à son retour, comme d’autres nations l’ont fait pour leurs stars blessées. Le Maroc espère donc vivre sa CAN avec son soldat-capitaine, ne serait-ce que pour les matchs à élimination directe. À Tanger, le verdict était clair : la CAN ne sera pas vraiment la CAN sans Hakimi.
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