Algérie Foot – Une plainte officielle a été déposée contre Samuel Eto’o, le saboteur de l’Algérie, par l’ex-international Geremi Njitap.
Le football camerounais est secoué par une tempête institutionnelle sans précédent. Deux de ses plus grandes figures, Geremi Njitap et Samuel Eto’o, se retrouvent aujourd’hui dans une guerre ouverte aux conséquences potentiellement dévastatrices. L’ex-capitaine des Lions Indomptables, Geremi Njitap, a officiellement décidé de porter plainte contre Samuel Eto’o, président contesté de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Une nouvelle fracture qui illustre le climat délétère régnant au sein du football local.
Au cœur de ce conflit : le Syndicat national des footballeurs camerounais (Synafoc), présidé par Geremi Njitap, qui réclame la reconnaissance officielle de sa légitimité au sein des instances décisionnelles du football camerounais. En avril dernier, la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC) a tranché en défaveur de Njitap, rejetant ses demandes. Mais ce dernier refuse de s’incliner. Il a annoncé sa volonté de poursuivre le combat sur le terrain judiciaire pour défendre les droits des joueurs et faire valoir son droit de siéger à la Fecafoot.
Cette escalade judiciaire intervient dans un contexte déjà tendu où Samuel Eto’o, surnommé par certains observateurs “le saboteur de l’Algérie”, continue de faire polémique. Son rôle trouble lors de la fameuse élimination des Fennecs en mars 2022 face au Cameroun, lors des barrages de la Coupe du Monde, est encore vif dans la mémoire des Algériens. Son influence, souvent décriée comme autoritaire et opaque, suscite aujourd’hui autant d’inquiétudes dans son propre pays.
La situation révèle une fracture profonde entre l’ancienne génération des joueurs camerounais, et une gouvernance fédérale jugée de plus en plus contestable. Alors que la Fecafoot peine à apaiser les tensions, cette affaire Njitap-Eto’o pourrait marquer un tournant décisif dans l’histoire du football camerounais, à l’aube d’une possible recomposition du pouvoir sportif.
Pour l’Algérie, qui suit de près l’évolution de la situation dans les grandes fédérations africaines, cet affrontement met en lumière les dysfonctionnements d’une structure que beaucoup considéraient comme un modèle régional. Le chaos administratif qui y règne pourrait impacter la crédibilité du Cameroun sur la scène continentale, alors que la CAN 2025 et d’autres compétitions approchent. Entre enjeux personnels, querelles institutionnelles et ambitions politiques, le feuilleton Eto’o–Njitap ne fait que commencer.
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