Algérie Foot– Le match de la 15e journée de Ligue 1 professionnelle entre l’US Biskra et l’ES Sétif, disputé ce vendredi 27 décembre au stade du 18 février à Biskra, a été marqué par un incident qui a failli tourner au drame. Une scène choquante a ravivé les douloureux souvenirs de la tragédie d’Albert Ebossé, décédé en 2014 après avoir été frappé par un projectile lors d’un match en Algérie.
Alors que la rencontre se déroulait dans des conditions normales, le joueur de l’ES Sétif, Saleh Bouchama, s’est effondré en plein terrain à la fin de la deuxième mi-temps. Les premières constatations ont rapidement révélé qu’il avait été violemment touché à la tête par une pierre lancée depuis les gradins.
Les images retransmises à la télévision ont montré la gravité de l’incident : le projectile, de taille imposante, aurait pu entraîner des conséquences tragiques si l’impact avait été légèrement différent. Grâce à une intervention rapide du staff médical, Bouchama a reçu des soins d’urgence. Une compresse a été appliquée pour stopper le saignement et un bandage a été placé autour de sa tête. Contre toute attente, malgré la gravité de la blessure, il a repris le jeu pour terminer les quelques minutes restantes du match.
Cet incident rappelle inévitablement la tragédie d’Albert Ebossé, le joueur camerounais de la JS Kabylie, mort sur le terrain en 2014 après avoir été frappé par une pierre lancée par des supporters. Dix ans après ce drame, la violence dans les stades algériens persiste, malgré les mesures disciplinaires mises en place par la Ligue de football. Chaque semaine apporte son lot d’actes regrettables, ternissant l’image du football national.
L’incident de Biskra soulève des questions cruciales sur la sécurité dans les enceintes sportives. Les sanctions, bien que présentes, semblent insuffisantes pour dissuader les comportements irresponsables de certains supporters. Pour prévenir une nouvelle tragédie, des mesures drastiques s’imposent : renforcement des contrôles, sensibilisation accrue et application rigoureuse des lois.
Aujourd’hui, Bouchama a échappé à une issue tragique, mais ce nouvel événement est un signal d’alarme pour tous les acteurs du football algérien. Le sport doit rester un espace de fête et de compétition saine, loin de la violence et des drames humains.
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