Algérie Foot – À quelques mois de la CAN 2025 au Maroc, une tension grandissante entre Lekjaa et Regragui fait craindre une crise interne.
À quelques mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, prévue sur le sol marocain, une tension latente semble émerger entre la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et son sélectionneur national, Walid Regragui. Une réunion annoncée entre Fouzi Lekjaa, président de la FRMF, et le technicien du Maroc, pourrait bien être le révélateur d’une situation plus préoccupante qu’il n’y paraît.
Officiellement qualifiée de “routinière”, cette rencontre prévue dans les prochains jours aurait pour but de dresser un bilan technique des dernières sorties face à la Tunisie (2-0) et au Bénin (1-0), tout en définissant les axes de travail avant la reprise des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 contre le Niger, en septembre. Pourtant, le contexte actuel laisse entrevoir une forme de malaise, masqué derrière les discours institutionnels.
Car si Regragui conserve, selon la version officielle, la “pleine confiance” de ses dirigeants, les critiques se multiplient dans les coulisses. Le style de jeu jugé peu inspiré, la gestion contestée de certains profils clés et un discours jugé répétitif ont installé un climat de doute. La qualification historique pour les demi-finales du Mondial 2022 ne suffit plus à faire taire les voix discordantes, surtout à l’approche d’une CAN où le Maroc n’aura pas droit à l’erreur, d’autant qu’il évoluera à domicile.
Selon certaines sources proches du dossier, le timing de cette réunion n’est pas anodin. Elle intervient après une série de performances certes victorieuses, mais loin de l’enthousiasme espéré. Les objectifs affichés – gagner la CAN 2025 et se qualifier brillamment au Mondial 2026 – exigent plus qu’un simple rendement fonctionnel : ils nécessitent une dynamique collective forte et une identité de jeu claire, éléments qui semblent actuellement en berne.
Cette rencontre pourrait ainsi marquer un tournant. Sans remettre en cause de manière frontale l’avenir de Regragui, elle pourrait être l’occasion, pour Lekjaa, d’émettre des signaux d’alerte et de recadrer certains axes de la préparation. Une crise ouverte n’est pas encore déclarée, mais le vernis de la stabilité semble se fissurer. À quelques mois d’une CAN qui s’annonce historique, le Maroc joue peut-être déjà l’un de ses premiers matches décisifs… en coulisses.
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