Le Cameroun et le Nigeria pensaient avoir tourné la page de leur élimination en barrages face à la RD Congo. Mais voilà qu’un scénario totalement improbable surgit : une Coupe du monde alternative, organisée en même temps que le Mondial 2026, pourrait les accueillir… comme si le football décidait soudainement de fonctionner en mode “univers parallèle”.
Derrière cette idée étonnante, on retrouve la Fédération russe, toujours exclue des compétitions FIFA depuis 2022. Privée de Mondial, empêchée d’Euro et isolée des tournois internationaux, elle semble décidée à créer sa propre scène plutôt que de rester spectatrice. Et tant qu’à faire, Moscou aimerait y inviter des nations prestigieuses… mais absentes du Mondial officiel.
Deux groupes déjà imaginés… et pas des moindres
Selon plusieurs sources européennes, un tournoi en juin 2026 — en plein cœur du Mondial — est déjà en gestation. Et la Russie aurait même esquissé les groupes :
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Russie – Serbie – Chili – Nigeria
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Grèce – Pérou – Venezuela – Cameroun
Un casting surprenant, mélange d’équipes habituées au haut niveau et d’autres en quête de renaissance, toutes liées par un point commun : l’absence de ticket pour le Mondial 2026.
La Russie joue sa carte la plus audacieuse
Suspendue depuis le conflit ukrainien, la Russie n’a qu’une obsession : réapparaître sur la carte du football mondial. Après deux ans à enchaîner les amicaux comme un club de pré-saison, Moscou frappe beaucoup plus fort : créer une compétition mineure… mais visible.
Il s’agit là d’un message
politique autant que sportif :
« Si vous ne nous invitez pas, nous organiserons notre propre
Mondial. »
Un bras de fer à peine voilé pour tenter de retrouver de l’influence avant la Coupe du monde 2030, que disputeront l’Espagne, le Portugal et le Maroc.
Cameroun – Nigeria : tentation ou piège ?
Pour le Cameroun comme pour le Nigeria, la tentation existe. Après avoir manqué la qualification, les deux géants africains se retrouvent condamnés à regarder le Mondial à la télévision. Participer à ce tournoi leur offrirait :
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un niveau de compétition supérieur aux simples amicaux,
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une exposition médiatique inattendue,
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un moyen de maintenir la dynamique d’un groupe en reconstruction.
Mais un problème majeur se
pose : la FIFA peut-elle
tolérer l’existence d’une compétition parallèle à son Mondial, au
risque de brouiller les cartes médiatiques et politiques
?
La réponse semble évidente… et pourtant, la Russie n’a peut-être
jamais été aussi déterminée.
Un dossier explosif qui pourrait changer les règles du jeu
Si cette Coupe du monde « bis » vient à exister, elle pourrait devenir le précédent le plus perturbant de l’histoire du football moderne. Deux compétitions mondiales, simultanées, l’une officielle mais amputée de certaines nations populaires, l’autre alternative mais chargée d’intentions politiques.
Un concept digne d’une série Netflix mêlant sport, géopolitique et rivalités de pouvoir.
Le Cameroun et le Nigeria n’ont encore rien
confirmé. La FIFA, elle, observe — et sûrement avec
inquiétude.
Une chose est sûre : le football n’a pas fini de nous
surprendre.



































