Algérie Foot – L’ex-sélectionneur de l’Algérie estime que Bennacer devrait rejoindre l’Arabie saoudite pour relancer sa carrière en club.
L’ancien sélectionneur de l’équipe d’Algérie, Nasser Sandjak, s’est exprimé avec lucidité sur la situation actuelle d’Ismaël Bennacer, en évoquant un avenir plus stratégique que sentimental. Pour Sandjak, le milieu de terrain algérien ferait mieux de rejoindre le championnat saoudien afin de se relancer, avant d’envisager un retour en Europe.
Dans un entretien accordé à un média africain, l’ex-coach des Verts a souligné que les blessures à répétition ont durablement freiné la progression de Bennacer, tant à l’AC Milan qu’au cours de sa récente pige à l’Olympique de Marseille. « À Marseille, il a bien commencé, mais il revenait d’une blessure sérieuse au mollet, avec près de quatre mois sans compétition. Ce n’est jamais simple de retrouver le rythme. D’autant plus que son style de jeu repose sur l’intensité, la récupération, et l’endurance », analyse Sandjak.
L’ancien sélectionneur regrette que ces pépins physiques aient empêché le joueur de retrouver son niveau de 2019, lorsqu’il avait brillé avec l’Algérie lors de la CAN remportée en Égypte. Pour lui, la prudence de l’OM concernant l’achat définitif du joueur est compréhensible. « Il reste un excellent joueur, mais miser autant sur un profil aussi incertain physiquement peut s’avérer risqué », avertit-il.
Quant aux rumeurs évoquant un intérêt du club qatari Al-Duhail, dirigé par Djamel Belmadi, Sandjak s’est montré sceptique : « À 27 ans, aller au Qatar n’aurait pas beaucoup de sens sur le plan sportif. Peu de public, un niveau technique limité, et une exposition quasi nulle. » En revanche, il considère que le championnat saoudien représente une alternative bien plus crédible. « En Arabie saoudite, le niveau est meilleur, les stades sont pleins, et de nombreux joueurs de renom y évoluent depuis deux ans. C’est un environnement compétitif qui peut lui permettre de se relancer. »
Sandjak estime que Bennacer a encore le niveau pour revenir dans un grand club européen. « Un passage d’un ou deux ans en Saudi Pro League, où il pourrait enchaîner les matchs et évaluer ses capacités, serait le bon calcul. D’autres l’ont fait sans perdre leur aura », conclut-il.
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