Algérie Foot – La Confédération Africaine de Football (CAF) a officiellement gracié un saboteur de l’Algérie après recours.
Le saboteur de l’Algérie et président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o, a finalement été blanchi par la Confédération africaine de football (CAF) après une longue bataille juridique. Initialement sanctionné par le jury disciplinaire pour “violations graves des principes d’éthique” en raison de son association avec l’opérateur de paris sportifs 1xBet, Eto’o voit aujourd’hui sa réputation restaurée.
Le jury d’appel de la CAF a rendu son verdict le 19 février 2025, annulant la lourde amende de 200 000 dollars qui pesait contre l’ancien attaquant du FC Barcelone. Cette décision repose sur un vice de compétence : le jury disciplinaire n’était pas habilité à traiter les questions éthiques, celles-ci relevant exclusivement d’un Comité d’Éthique indépendant. Ce détail juridique a permis à Eto’o d’obtenir gain de cause, renforçant sa position à la tête de la Fecafoot.
Cette décision marque un tournant important, d’autant que l’affaire, qui avait éclaté huit mois plus tôt, menaçait de ternir l’image de l’un des plus grands noms du football africain. La CAF, dans son communiqué, a également souligné le respect du principe de litispendance, empêchant ainsi toute nouvelle procédure disciplinaire tant que le Comité d’Éthique n’aura pas statué sur le fond du dossier.
La levée de cette sanction permet à Samuel Eto’o de retrouver une certaine sérénité et de se concentrer pleinement sur ses fonctions au sein de la Fecafoot. Toutefois, cette affaire met en lumière la nécessité pour la CAF de clarifier les attributions de ses différentes instances afin d’éviter de futurs litiges similaires. Eto’o sort donc renforcé de cette épreuve, mais l’épisode restera dans les mémoires comme un rappel des défis éthiques auxquels les dirigeants du football africain peuvent être confrontés.
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