Algérie Foot – Depuis plusieurs semaines, le nom de Farès Ghedjemis revient avec insistance en Italie et en Belgique. Comparé à Riyad Mahrez pour son style percutant et sa capacité à faire basculer un match grâce à ses dribbles, l’ailier de Frosinone est en train de devenir l’une des attractions majeures du mercato hivernal.
Auteur d’un début de saison spectaculaire avec Frosinone, le jeune ailier franco-algérien de 23 ans affole déjà le mercato hivernal. Ses dribbles, sa vitesse et son efficacité devant le but — 5 réalisations et 2 passes décisives en 14 matchs de Serie B — ont attiré les regards de plusieurs clubs européens, au point que certains médias italiens le comparent déjà à Riyad Mahrez pour son style percutant sur l’aile droite.
Ces derniers jours, Ghedjemis a été associé à Bologne, Pise et à plusieurs équipes de Jupiler Pro League, mais un nouveau prétendant vient d’entrer dans la danse : Cagliari. Selon La Gazzetta dello Sport, le club sarde, désormais dirigé sportivement par Guido Angelozzi, souhaite recruter l’ailier afin de compenser la grave blessure de Mattia Felici, touché aux ligaments croisés. Un clin d’œil du destin puisque c’est justement Angelozzi qui avait fait venir Ghedjemis à Frosinone en 2023-2024 et qui connaît parfaitement son profil.
Mais la Serie A n’est pas seule à pousser. En Belgique, le KRC Genk, habitué à dénicher des talents avant tout le monde, suit attentivement l’évolution du joueur. D’après le journaliste Nicolo Schira, le club limbourgeois voit en Ghedjemis une potentielle pépite capable d’apporter du dynamisme sur les ailes, malgré la présence d’options déjà solides à ce poste comme Kos Karetsas, Jarne Steuckers ou encore Junya Ito, actuellement blessé. Genk pourrait également anticiper un éventuel départ de Karetsas cet été.
Estimé à environ 750 000 euros selon Transfermarkt, Ghedjemis représente aujourd’hui une affaire rare : jeune, régulier et déjà expérimenté, avec un rôle de titulaire indiscutable cette saison.
Reste un point capital : que fera Frosinone ? Le club joue encore la montée et sait qu’il sera difficile de résister aux sollicitations de clubs de première division. La direction devra donc décider entre un transfert lucratif dès janvier ou la volonté sportive de garder son ailier jusqu’à la fin de la saison.
Une chose est sûre : le « nouveau Mahrez » attire, séduit et agite déjà tout le marché européen.
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