À quelques jours du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations 2025, Vladimir Petkovic fait face à un problème délicat qui pourrait peser sur la préparation de l’Algérie. Le défenseur Rayan Aït-Nouri, considéré comme un titulaire clé, traverse une période difficile à Manchester City. Depuis sa reprise après une blessure musculaire complexe survenue fin août, il n’a été que très peu utilisé par Pep Guardiola. Cette situation inquiète le sélectionneur suisse, qui doit s’assurer que son joueur soit prêt physiquement et techniquement pour la compétition continentale.
Le stage des « Guerriers du désert » a débuté lundi au centre national de Sidi Moussa, au sud d’Alger, en vue de préparer le groupe pour la CAN. L’Algérie jouera son premier match le 24 décembre face au Soudan, dans un groupe comprenant également la Guinée équatoriale et le Burkina Faso. La situation d’Aït-Nouri, limité à deux minutes sur les sept derniers matchs de Premier League, illustre l’ampleur du défi. Le jeune défenseur a été utilisé seulement lors des rencontres contre Bournemouth et Crystal Palace, tandis qu’il est resté sur le banc pour les autres matches, et n’a débuté que trois matchs depuis le début de la saison.
Cette absence de rythme en club soulève des questions sur sa condition pour un tournoi exigeant comme la CAN, où chaque joueur doit être à 100 % dès la première rencontre. Petkovic sait que son rôle sera essentiel pour remettre Aït-Nouri au niveau. Le sélectionneur a confirmé : « Ma plus grande préoccupation pendant ce stage est de préparer les joueurs et de les mettre au niveau requis physiquement avant le début des compétitions, certains ne jouant pas régulièrement tandis que d’autres enchaînent beaucoup de matchs. »
Au-delà de l’aspect physique, il s’agit également d’un enjeu tactique. Aït-Nouri est un élément fondamental pour l’équilibre défensif et pour la relance du jeu depuis l’arrière. Sa préparation ne se limite donc pas à la remise en forme, mais inclut aussi le travail technique et collectif afin de s’assurer qu’il puisse évoluer à son meilleur niveau dès l’ouverture du tournoi.
La situation illustre les défis modernes auxquels les sélectionneurs sont confrontés, avec des joueurs parfois peu utilisés dans leurs clubs mais essentiels en sélection. Pour Petkovic, chaque détail compte et il doit jongler entre gestion individuelle et cohésion collective pour que l’Algérie démarre la CAN dans les meilleures conditions possibles.


































