Algérie Foot– À l’Olympique de Marseille (OM), le mercato estival prend une tournure délicate. Le club cherche à alléger son effectif pour faire place à de nouvelles recrues, mais la situation de certains joueurs freine sérieusement les ambitions de la direction. Deux internationaux marocains sont concernés par ce grand ménage, mais c’est surtout l’attitude de l’un d’entre eux qui cristallise les tensions. Si Amine Harit ne s’oppose pas à un départ et reste ouvert aux propositions, la posture d’Azzedine Ounahi suscite de plus en plus d’agacement au sein du club. L’OM, agacé par un de ses Marocains, voit son mercato ralenti par une intransigeance que les dirigeants ne digèrent plus.
Azzedine Ounahi, âgé de 25 ans, revient d’un prêt plutôt réussi au Panathinaïkós. Pourtant, malgré ce rebond sportif et un marché des transferts qui lui est favorable, le joueur multiplie les refus. Le club russe du Spartak Moscou avait proposé une offre estimée à 12 millions d’euros pour s’attacher ses services, mais le milieu marocain a opposé un refus catégorique. Si la situation géopolitique en Russie peut expliquer ce rejet, elle ne suffit pas à justifier la suite des événements. Car ce n’est pas la seule proposition qu’il a déclinée. D’autres pistes, y compris en Arabie Saoudite, n’ont pas trouvé grâce à ses yeux. L’OM agacé par un de ses Marocains, n’arrive plus à masquer son exaspération.
Le club marseillais, qui espérait une vente rapide pour renflouer ses caisses et activer d’autres dossiers, se retrouve bloqué. L’OM, agacé par un de ses Marocains, constate que la stratégie du joueur n’inclut pas un départ précipité. Ounahi, sous contrat jusqu’en 2027, semble vouloir attendre une offre plus conforme à ses ambitions sportives. Avec la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du monde 2026 en ligne de mire, il veut préserver son statut en sélection. Un choix compréhensible d’un point de vue personnel, mais qui entre en contradiction avec les intérêts économiques du club.
Dans les coulisses, les tensions montent. La direction estime qu’un temps de jeu régulier dans un championnat secondaire suffirait à maintenir le niveau du joueur, mais Ounahi ne partage pas cette analyse. Contrairement à Chancel Mbemba, qui est allé au bout de son contrat après une saison blanche, le milieu marocain ne peut pas se permettre une inactivité prolongée. Son objectif reste clair : jouer, mais dans un environnement sportif compétitif qui répond à ses exigences. L’OM, agacé par un de ses Marocains, ne sait plus comment débloquer la situation.
Les discussions s’enlisent et aucune solution ne semble émerger à court terme. Le joueur campe sur ses positions et le club refuse catégoriquement l’idée d’un nouveau prêt. L’OM, agacé par un de ses Marocains, veut une vente ferme et définitive. Le problème, c’est que les offres qui répondent aux critères sportifs du joueur ne se bousculent pas, et celles qui intéressent l’OM ne séduisent pas le principal concerné. Une impasse qui complique sérieusement la stratégie de recrutement estivale.
En attendant, Azzedine Ounahi a été envoyé en réserve, avec cinq autres joueurs mis de côté. Un signal clair envoyé par le club, qui espère ainsi provoquer une réaction. Mais le joueur, confiant en sa valeur et ses options futures, ne semble pas pressé. L’OM, agacé par un de ses Marocains, pourrait bien devoir patienter encore avant de tourner cette page. Un départ semble inévitable, mais le timing et la destination restent des inconnues dans une équation que personne, pour l’instant, n’arrive à résoudre.
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