Algérie Foot– L’Arabie saoudite a fait du football un levier de soft power pour s’imposer parmi les grandes nations du ballon rond. Grâce à des investissements colossaux, plusieurs clubs émergents ont bénéficié du soutien du Fonds public d’investissement d’Arabie saoudite (PIF). Parmi eux, le NEOM SC, où évolue désormais l’Algérien Saïd Benrahma, est présenté comme “le club le plus riche au monde” avec une estimation financière atteignant le trillion de dollars.
Arrivé cet hiver en Arabie saoudite, Benrahma a quitté l’Olympique Lyonnais et la Ligue 1 pour rejoindre la deuxième division saoudienne. Un choix qui, malgré les critiques, s’inscrit dans un projet ambitieux, puisque le NEOM SC est largement en tête de son championnat et devrait accéder à la Saudi Pro League (SPL) la saison prochaine.
Un projet d’envergure Les moyens mis à disposition du club ne laissent aucun doute sur son ambition. Un stade ultra-moderne est prévu, destiné à accueillir des rencontres de la Coupe du monde 2034, que l’Arabie saoudite organisera. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mégalopole futuriste NEOM, imaginée par le prince héritier Mohammed ben Salmane dans le cadre de sa “Vision 2030”. La ville et son club incarnent une fusion entre modernité et innovation, avec des investissements à hauteur de plusieurs milliards de dollars.
Pour Benrahma, ce changement de cap représente un pari sur l’avenir. Cependant, en sélection nationale, son statut est en question. Depuis son arrivée en Arabie saoudite, l’ailier algérien semble avoir perdu la confiance du sélectionneur Vladimir Petkovic, qui ne le considère plus comme un titulaire indiscutable. Reste à voir si son expérience dans ce projet inédit lui permettra de rebondir et de retrouver une place de choix chez les Fennecs.
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