Arrivé à Feyenoord à l’été 2024
en provenance de la deuxième division belge, le joueur de l’équipe
d’Algérie a connu une ascension fulgurante. En moins d’un an, il
est passé d’un championnat modeste à l’une des meilleures équipes
des Pays-Bas et un habitué de la Ligue des champions. Son contrat,
qui court jusqu’en juin 2029, témoigne de la confiance du club
envers lui. Depuis son arrivée, l’ailier algérien a disputé 32
matchs toutes compétitions confondues, inscrivant sept buts et
délivrant deux passes décisives. Sa période la plus prolifique a eu
lieu entre novembre et décembre, notamment en Ligue des champions,
où il a attiré l’attention des médias anglais. Des rumeurs
l’avaient même lié à Liverpool et Manchester City.
Un salaire bien en dessous de son
niveau
Malgré ses performances
remarquées, Voetbal
Nieuws révèle que Hadj Moussa occupe une position très modeste
dans la grille salariale de Feyenoord. Il toucherait environ
490 000 euros par
an, soit environ
40 000 euros par mois. Un chiffre relativement bas pour un
joueur qui s’impose en Eredivisie et en Ligue des champions.
À titre de comparaison, son
compatriote Ramiz
Zerrouki, également joueur de Feyenoord, fait partie des
mieux payés du club avec un salaire de 1,7 million d’euros par an, soit plus du
triple de celui de Hadj Moussa. Le joueur le mieux rémunéré de
l’effectif reste le gardien Justin Bijlow, qui perçoit près de
3 millions d’euros
annuels.
Un salaire inférieur à certains joueurs du
championnat algérien
Ce qui surprend davantage,
c’est que Hadj Moussa gagne moins que certains joueurs évoluant en
Algérie. Des stars locales comme Islam Slimani, Andy Delort, Yanis Hamache et Ryad
Boudebouz perçoivent des rémunérations supérieures aux
40 000 euros
mensuels du joueur de Feyenoord. Pourtant, plusieurs de
ces recrues prestigieuses n’ont pas réussi à s’imposer en Ligue 1
algérienne. Slimani et Delort ont quitté leurs clubs respectifs
après seulement trois mois, tandis que Hamache, le joueur le mieux
payé du championnat, a résilié son contrat sans avoir disputé la
moindre minute.
Cette situation soulève des questions sur la
gestion salariale de Feyenoord et le statut d’Anis Hadj Moussa,
dont le talent pourrait justifier une revalorisation prochaine.