L’Eintracht Francfort a vécu une soirée cauchemardesque sur sa pelouse, balayé 3–0 par une équipe de l’Atalanta clinique et implacable. Aligné d’entrée, le joueur de l’équipe d’Algérie Farès Chaïbi a longtemps tenté d’apporter de la créativité au milieu, mais l’international algérien a progressivement disparu des débats à mesure que son équipe sombrait. Une performance en demi-teinte qui reflète les limites actuelles du club allemand dans cette Ligue des Champions.
Le début de rencontre laissait pourtant espérer un tout autre visage. le joueur de l’équipe d’Algérie se montre actif dès les premiers instants. À la 11ᵉ minute, il se procure même l’une des rares occasions franches de son équipe : idéalement servi à l’entrée de la surface, il enchaîne rapidement une frappe du droit. Mais sa tentative manque de puissance et le gardien italien capte le ballon sans difficulté. Ce premier élan reste éphémère.
Positionné relayeur, un rôle qu’il commence à maîtriser au fil des semaines, Chaïbi multiplie ensuite les efforts pour projeter le jeu vers l’avant. Il tente plusieurs centres et percées, cherchant constamment à casser les lignes adverses. Mais aucune de ses initiatives ne trouve la moindre récompense. Soit l’imprécision l’emporte, soit la défense italienne intervient proprement. La connexion entre le milieu et l’attaque de Francfort se délite progressivement, plongeant l’Algérien dans un isolement grandissant.
Le véritable tournant du match survient au retour des vestiaires. En l’espace de cinq minutes, l’Atalanta assomme complètement Francfort. Trois actions, trois frappes, trois buts : 60e, 62e et 65e minute. L’Eintracht s’écroule mentalement après cette rafale. Le stade se fige, les joueurs baissent la tête, et les Italiens gèrent ensuite la rencontre avec une maîtrise froide. Chaïbi, comme ses coéquipiers, n’a plus les armes pour renverser la situation. Malgré son implication et son volume de jeu, il n’influe pas sur le rythme ni sur le sens du match.
L’Algérien reste sur le terrain jusqu’au coup de sifflet final, mais sa présence devient presque invisible. Ses appels sont rarement servis, ses prises de balle manquent de danger et ses transmissions n’offrent plus le moindre décalage. Cette prestation illustre parfaitement la soirée noire vécue par Francfort.
Au classement, l’Eintracht chute à la 28ᵉ place après cette cinquième journée. La situation devient critique. Trois matchs restent encore à jouer dans cette phase de groupes, mais la marge d’erreur disparaît totalement. Chaïbi et ses coéquipiers doivent réagir immédiatement pour espérer rester en course.
Pour l’international algérien, cette soirée laisse un goût amer. Il affiche de l’envie, court, propose, mais rien ne se concrétise. Sans solutions autour de lui et face à une Atalanta disciplinée, il traverse une rencontre frustrante, loin de ses standards habituels. Les prochains rendez-vous de Francfort s’annoncent décisifs, autant pour le club que pour le milieu algérien, qui cherche encore à s’affirmer sur la scène européenne.


































