Un début de carrière prometteur
Formé au PSV Eindhoven, Bakkali s’était distingué très jeune. À
seulement 17 ans, il devenait le plus jeune joueur à inscrire un
triplé dans l’histoire de l’Eredivisie, attirant l’attention du
monde du football. Avec des dribbles spectaculaires et une grande
vivacité, il était vu comme une étoile montante, récoltant deux
sélections avec les Diables Rouges en 2013 et 2015.
Cependant, malgré ce départ tonitruant, la carrière de Bakkali a
rapidement pris une tournure moins favorable. Après avoir quitté le
PSV pour Valence CF en 2015, il n’a jamais réussi à s’imposer
pleinement en Espagne. Un prêt au Deportivo La Corogne a montré des
promesses, mais sans continuité. De retour en Belgique avec le RSC
Anderlecht, il a dû faire face à des blessures et à un manque de
régularité, avant de rejoindre le RKC Waalwijk en Eredivisie.
Une renaissance attendue au Maroc
Libre de tout contrat depuis cet été, Bakkali cherche désormais
à relancer sa carrière à 28 ans. En choisissant l’Ittihad de
Tanger, il renoue avec ses racines marocaines tout en ouvrant un
nouveau chapitre. Il devrait s’engager pour une durée de deux ans
et demi avec le club tangérois, qui occupe actuellement la 12e
place du championnat.
L’Ittihad de Tanger, en quête de stabilité cette saison,
pourrait tirer parti de l’expérience de Bakkali, qui a évolué dans
des championnats compétitifs et côtoyé des joueurs de haut niveau.
Son arrivée est perçue comme un renfort potentiel pour le secteur
offensif de l’équipe.
Pour Bakkali, cette aventure représente bien plus qu’un simple
transfert : c’est une chance de prouver que son talent peut encore
s’exprimer au plus haut niveau. Le Maroc pourrait être le théâtre
de sa renaissance footballistique.