Dans une interview accordée au
quotidien saoudien Arriyadiyah, Zekri, âgé de 61 ans, a tenu à exprimer son
point de vue sans détour : « Je ne suis pas un petit entraîneur, et je refuse qu’on me
manque de respect en me proposant de diriger de petites équipes.
J’ai actuellement plusieurs offres de clubs saoudiens et étrangers,
et je les étudie avec attention. » Par cette déclaration,
le technicien algérien – détenteur de la prestigieuse licence
UEFA Pro – a voulu
rappeler qu’il dispose d’une expérience solide et de références
suffisantes pour prétendre à des bancs de clubs d’envergure.
Les rumeurs d’un possible
engagement avec le Zamalek sont nées après le départ du Belge
Yannick
Ferreira, démis de ses fonctions il y a quelques jours.
Plusieurs sources proches du club avaient alors évoqué le nom de
Zekri pour prendre les rênes de “l’équipe du cheval blanc”.
Cependant, la direction du club cairote a finalement choisi de
confier l’intérim à Ahmed
Abdelraouf, en vue du match de la Coupe du Super Égyptien contre
Pyramids FC,
prévu ce jeudi à Abou Dhabi.
Questionné sur ces
spéculations, Noureddine
Zekri a préféré rester mesuré : « Je ne veux citer ni noms ni clubs pour le
moment. Les offres sont nombreuses et variées, c’est normal à ce
stade de ma carrière. » L’entraîneur, qui possède
également la nationalité italienne, a profité de cet entretien pour
évoquer son attachement particulier à l’Arabie saoudite : «
J’ai décidé de rester ici
jusqu’à la fin de ma vie. Je me sens profondément lié à ce pays,
comme si j’en étais un fils. »
Durant sa carrière, Zekri a
dirigé plusieurs formations dans différents championnats arabes :
en Algérie, au
Soudan, au
Qatar et en
Arabie saoudite,
où il s’est fait remarquer pour sa rigueur tactique et son
tempérament affirmé. Entraîneur respecté, il n’a jamais hésité à
critiquer certaines pratiques du football local. Cette fois encore,
il a dénoncé la tendance des clubs saoudiens à privilégier les
entraîneurs étrangers : « Le football saoudien souffre d’une véritable dépendance
envers les techniciens étrangers. Pourtant, mes résultats prouvent
que les entraîneurs arabes peuvent rivaliser et mener de grands
clubs vers les titres. »
Récemment libre depuis la fin
de son contrat avec Al-Kholood, Noureddine Zekri évalue calmement les propositions
qui lui parviennent. Il avait déjà déclaré à winwin que son agent se chargeait d’étudier
les offres reçues, tout en soulignant qu’il voulait choisir un
projet à la hauteur de ses ambitions.
Fort de plus de vingt ans
d’expérience, Zekri n’a jamais caché son exigence et son refus de
céder à la facilité. Ses mots traduisent la conviction d’un
entraîneur conscient de sa valeur et de son parcours. «
Je n’ai pas peur des
défis, mais je veux un projet sérieux, avec des objectifs clairs.
Je n’accepterai jamais de diriger une équipe simplement pour être
sur un banc. »
Avec cette mise au point, Noureddine Zekri envoie un message
fort au monde du football arabe : il reste disponible, ambitieux,
mais intransigeant sur la qualité du projet qu’on lui propose. Le
technicien algérien, reconnu pour sa discipline et son approche
moderne du jeu, attend désormais le bon appel — celui d’un club à
la mesure de son expérience et de son exigence.