Fraîchement nommé directeur sportif de l’Espérance de Tunis en août dernier, Yazid Mansouri s’est exprimé sur la situation délicate de Youcef Belaïli, victime d’une grave blessure aux ligaments croisés. L’ancien capitaine de l’équipe d’Algérie, qui connaît bien les exigences du haut niveau, a tenu à mesurer avec lucidité l’impact de cette absence sur l’équipe, tout en affichant un soutien indéfectible au joueur.
« Quand on perd son top player, c’est toujours un désavantage », a reconnu Mansouri. Il est conscient que Belaïli n’est pas seulement un joueur clé sur le plan technique, mais aussi un véritable moteur offensif de l’Espérance. Son absence crée un vide qui affecte directement le dynamisme et la créativité de l’équipe, compliquant la tâche du staff technique pour maintenir un niveau de performance élevé.
Mansouri, ex capitaine de l’équipe d’Algérie, a tenu à souligner l’importance humaine de cette période : « Je lui souhaite un bon rétablissement et que Dieu soit avec lui. On sera toujours derrière lui pour l’accompagner dans cette épreuve difficile. » L’ancien international, par ses paroles, montre qu’au-delà de la gestion sportive, la dimension humaine reste au cœur de sa politique au sein du club.
Quant aux solutions pour combler le vide laissé par Belaïli, Mansouri ne cache pas la difficulté : « Belaïli est difficilement remplaçable. On va faire le maximum durant le mercato pour combler son absence, mais ça va être très compliqué. » Il laisse ainsi entendre que le club pourrait s’activer sur le marché des transferts pour trouver un élément capable de pallier l’absence du milieu offensif, mais qu’aucun joueur ne pourra totalement remplacer l’influence et l’expérience de Belaïli à court terme.
Par cette prise de parole, Yazid Mansouri illustre sa manière de gérer les crises : faire preuve de transparence, protéger ses joueurs et maintenir l’Espérance de Tunis dans une dynamique solide, même face aux coups durs. La stratégie semble claire : malgré les obstacles, le club ambitionne de rester compétitif sur tous les fronts, en s’appuyant sur une politique sportive réaliste et humaine.

































