Algérie Foot – Le départ précipité de JDjmal Belmadi vers Doha, sans avoir conclu d’accord avec la Fédération algérienne de football, soulève de nombreuses interrogations. Après l’élimination de l’équipe nationale dès le premier tour de la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire, les discussions autour de la résiliation de son contrat restent en suspens, plongeant le coach dans une incertitude croissante.
Initialement disposé à rompre son contrat à l’amiable, Belmadi a changé d’avis après son retour en Algérie. Les propositions de la FAF, notamment celle de deux ou trois mois de salaire, ont été refusées. Le technicien exigeait le règlement intégral de son contrat, évalué à 7 millions d’euros, soit 140 milliards de centimes, une somme jugée excessive par les responsables de la Fédération.
Selon des sources concordantes, les conseils avisés de ses proches et de ses avocats l’ont incité à ne signer aucun document avant une étude minutieuse du dossier. Cette décision risque de le mener vers des démarches juridiques complexes, notamment devant la FIFA, pour réclamer ses droits intégraux.
Cette situation délicate met en lumière les tensions persistantes entre Belmadi et la FAF, malgré ses déclarations antérieures sur l’aspect “moral” de son engagement envers l’Algérie. Ses exigences financières contrastent avec les récents revers de l’équipe nationale, alimentant le mécontentement des supporters.
Pendant ce temps, la FAF s’active à trouver un successeur à Belmadi, avec une possible nomination de Vahid Halilhodžić, selon certaines sources. Le prochain sélectionneur devra rapidement se pencher sur les prochains défis, notamment les qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025 au Maroc et la Coupe du Monde 2026 en Amérique du Nord, tout en préparant l’équipe pour les prochaines échéances, dont le tournoi ramadanique à Alger, qui réunira également l’Afrique du Sud, Andorre et la Bolivie.
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