Algérie Foot– Le climat reste tendu autour de l’arbitrage en Ligue 1 tunisienne, à l’approche de la fin de saison. Malgré les efforts du superviseur général de la Commission d’arbitrage, l’Algérien Djamel Haimoudi, pour redorer le blason de cette fonction décriée, la polémique ne faiblit pas. Le club de l’Espérance de Tunis, club dans lequel évolue Belaili, a d’ailleurs remis une couche ce jeudi, en s’exprimant ouvertement sur le sujet.
Dans un communiqué officiel, le club sang et or a confirmé avoir adressé une correspondance à Haimoudi. Il y réitère la nécessité d’un choix rigoureux dans la désignation des arbitres, en particulier pour les rencontres à fort enjeu dans la course au titre. Le club insiste également sur le rôle crucial des arbitres assistants vidéo (VAR), dont les décisions peuvent peser lourdement sur le résultat final.
L’Espérance, dans laquelle évolue Belaili, réclame des désignations basées sur la compétence et l’impartialité, tout en réclamant à nouveau la possibilité de recourir à des arbitres étrangers pour certaines affiches clés. Une demande récurrente, motivée par le souci de garantir des rencontres équitables et transparentes, dans une phase où chaque point compte à trois semaines de la clôture de la saison.
En parallèle, la Fédération tunisienne de football a décidé de poser un cadre clair à ce sujet. Dans une note adressée aux clubs de l’élite, elle précise désormais les conditions financières pour faire appel à un trio arbitral étranger. Ainsi, tout club qui en fait la demande devra assumer un coût de 30 000 dinars tunisiens, soit environ 10 000 dollars. Cette dépense peut, toutefois, être partagée entre les deux équipes concernées, à condition qu’elles soient toutes deux d’accord.
Cette clarification vise à encadrer les demandes de plus en plus fréquentes pour des arbitres venus de l’étranger. Même si l’introduction de la VAR et l’amélioration du niveau d’arbitrage local ont réduit certaines tensions, les grandes formations tunisiennes restent méfiantes à l’approche du sprint final.
Avec la pression qui monte et les enjeux sportifs majeurs qui se profilent, l’arbitrage en Tunisie n’a pas fini de faire parler de lui.
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