Algérie Foot– Lundi 27 janvier, le Théâtre National Mohammed V de Rabat a été le théâtre du tirage au sort des groupes de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Avec le Maroc comme pays hôte, cette édition promet d’être spectaculaire, et les yeux du continent sont désormais tournés vers les Lions de l’Atlas et leur sélectionneur, Walid Regragui, qui n’a pas manqué de faire parler de lui après le tirage.
Un tirage équilibré pour le Maroc
Tête de série du groupe A, le Maroc a hérité d’un groupe où se
mêlent adversaires coriaces et opportunités de briller devant son
public. Les Lions de l’Atlas affronteront le Mali, quart de
finaliste de la dernière édition, la Zambie, une équipe réputée
pour son football physique, et les Comores, qui continuent de
surprendre depuis leur qualification historique en 2021.
Pour Walid Regragui, ce tirage est tout sauf anodin. Conscient des défis qui l’attendent, il a déclaré : “Tous les groupes sont équilibrés. Le Mali est une équipe solide, avec beaucoup de joueurs talentueux. La Zambie, on la connaît bien, et les Comores, qui ont battu la Tunisie lors des qualifications, sont à prendre très au sérieux. Jouer à domicile nous donne un avantage, mais cela vient aussi avec une énorme responsabilité.”
Le “Inchallah” qui fait mouche
Au-delà des analyses techniques, c’est un moment spontané qui a
marqué cette soirée. Assis dans le public, Regragui a laissé
échapper un “Inchallah” capté par les caméras lorsque le
nom des Comores a été tiré pour compléter le groupe A. Ce mot,
empreint de foi et de culture, a immédiatement fait le tour des
réseaux sociaux, déclenchant des réactions enthousiastes des
supporters marocains et africains.
Plus tard, en zone mixte, le sélectionneur marocain a rappelé l’importance de la concentration et du respect des adversaires : “On connaît bien ces équipes, et ce ne sera pas facile. Mais on joue chez nous, et on va tout donner pour honorer notre pays.”
La pression du pays hôte
Le Maroc, en tant qu’hôte de cette CAN, bénéficie du soutien de son
public, mais cela ajoute aussi une pression supplémentaire.
Regragui, ancien finaliste de la Coupe du Monde des clubs avec le
Wydad Casablanca, sait gérer ce type de situation. Cependant, il a
insisté sur le besoin de rester humble : “Ce n’est qu’un début.
Le plus important, c’est ce qu’on fera sur le terrain. Inchallah,
on sera prêts.”
Avec 11 mois pour peaufiner les préparatifs, les Lions de l’Atlas sont déterminés à marquer cette CAN de leur empreinte. Pour les supporters marocains, l’aventure ne fait que commencer.
“Bien sûr que c’est une pression supplémentaire. C’est une grosse responsabilité sur les épaules, pas forcément de l’entraîneur, mais surtout aussi sur les joueurs. Mais on ne va pas essayer de la porter seuls. Il y a des supporters qui sont derrière nous, qui rêvent depuis 1976 de garder ce trophée à la maison. Mais avec cette union sacrée, la pression, il faut qu’elle soit positive. Et si elle est négative, on va faire avec. J’ai l’habitude. On ira la chercher avec ou sans les personnes qui veulent qu’on la gagne.”, a ajouté Regragui.
Lire également :
“Tebboune ne va pas….” : Ali Bencheikh craque
