Selon Berraf, un avocat algérien avait l’intention de porter
plainte contre Donald Trump devant la Cour internationale de
justice. L’ancien président américain est accusé de harcèlement
envers Imane Khelif, championne olympique algérienne, lors de sa
campagne pour la présidence des États-Unis. Ce harcèlement aurait
pris la forme d’attaques médiatiques virulentes contre l’athlète
pendant cette période électorale sensible.
Cependant, le président Tebboune a jugé qu’une telle action
judiciaire pourrait nuire au climat électoral américain, une
situation déjà complexe et tendue. Il aurait ainsi donné des
instructions claires pour empêcher le dépôt de la plainte,
préférant maintenir la neutralité de l’Algérie dans cette affaire.
Pour Tebboune, il est primordial de ne pas s’immiscer dans les
affaires électorales d’autres nations, surtout dans un contexte où
les relations internationales sont fragiles.
Mustapha Berraf a également insisté sur l’importance de la
neutralité de l’Algérie. « L’Algérie croit fermement aux principes
de respect de la souveraineté des États et ne participera à aucune
action qui pourrait perturber le processus électoral dans d’autres
pays », a-t-il déclaré. L’avocat, qui avait tenté de soulever la
question dans les médias, a finalement été dissuadé par
l’intervention présidentielle.
Pour rappel, Imane Khelif, vedette des Jeux olympiques de Paris,
a subi des attaques lors de la campagne de Trump, ce qui avait
incité son avocat à envisager une réponse par voie judiciaire
internationale. Toutefois, l’Algérie, fidèle à ses principes de
paix et de stabilité, a choisi de ne pas utiliser cette affaire à
des fins politiques ou électorales.