Les images récentes du stade du
19 Mai 1956 d’Annaba montrent une pelouse verdoyante, dense et
parfaitement entretenue. Ce résultat est le fruit d’un travail
minutieux des équipes techniques locales, qui ont réussi à offrir
un terrain de grande qualité conforme aux standards internationaux.
Ce stade, régulièrement choisi pour accueillir des matchs officiels
et des compétitions continentales, prouve ainsi qu’une gestion
rigoureuse et un entretien constant peuvent faire la
différence.
À l’inverse, le contraste est
frappant avec le stade Nelson Mandela de Baraki, pourtant l’un des
plus récents et des plus modernes du pays. Conçu pour accueillir
des rencontres de haut niveau, son état actuel de la pelouse
inquiète. Des irrégularités, un jaunissement prématuré du gazon et
des zones endommagées ont été constatés lors des derniers matchs
disputés sur place. Les conditions climatiques, combinées à un
entretien inadapté et à une utilisation intensive du terrain,
semblent être à l’origine de cette dégradation.
Même constat du côté de
Mostaganem, où le stade local peine à maintenir une surface de jeu
homogène. Le gazon présente des signes de fatigue visibles, avec
des zones clairsemées et un drainage parfois insuffisant, affectant
la qualité du jeu et la sécurité des joueurs. Ces problèmes mettent
en évidence la nécessité d’un suivi technique plus rigoureux, mais
aussi d’une meilleure planification des matchs afin de laisser aux
pelouses le temps de se régénérer.
Face à ces disparités, le cas du stade
d’Annaba fait figure d’exemple à suivre. Il illustre la réussite
d’une gestion de terrain efficace, où le soin apporté à la pelouse
reflète le professionnalisme des équipes locales. Cette réussite
redonne espoir aux supporteurs et montre que le potentiel existe
bel et bien pour hisser les infrastructures sportives algériennes
au meilleur niveau. Dans un contexte où l’image des stades du pays
est scrutée à chaque compétition, la pelouse d’Annaba symbolise une
réussite à saluer, une note positive dans un paysage sportif
souvent critiqué.