À l’approche de la Coupe d’Afrique des nations 2025, dont le coup d’envoi sera donné dans moins de deux semaines, Riyad Mahrez s’est retrouvé au cœur d’une vive controverse née sur les réseaux sociaux. En quelques heures, une vidéo relayant des données physiques supposées inquiétantes a déclenché une vague de commentaires, remettant en question l’état de forme du capitaine de l’équipe nationale algérienne.
Les publications à l’origine de cette polémique évoquaient notamment une baisse d’explosivité, un volume de course jugé insuffisant et des indicateurs présentés comme « critiques ». Pour une partie des internautes, ces chiffres traduisaient une préparation déficiente à l’approche d’un tournoi majeur. Dans un contexte où la pression monte naturellement avant une Coupe d’Afrique, la diffusion de ces données a rapidement nourri les débats et accentué les interrogations autour du rôle du joueur.
Face à l’ampleur prise par cette affaire, Riyad Mahrez a choisi de réagir publiquement. Sur le réseau X, l’ailier d’Al-Ahli a dénoncé les interprétations hâtives, précisant que les chiffres évoqués ne correspondaient même pas à un test officiel de Vitesse Maximale Aérobie (VMA), mais à un simple exercice physique. Avec une pointe d’ironie, il a rappelé que le chiffre avancé était largement insuffisant pour servir de référence sérieuse, invitant ainsi à plus de rigueur dans l’analyse.
“Merci lol, c’était même pas un test de VMA hier, simplement un test physique. Et accessoirement, 13.4 c’est même pas la VMA d’un enfant. Je veux bien avoir vieilli mais soyez sérieux les experts de Twitter.”, a-t-il écrit sur Twitter.
Cette sortie intervient dans un contexte particulier pour la sélection algérienne. L’équipe de Vladimir Petkovic poursuit sa préparation avec l’objectif de réussir une compétition très attendue, après deux éliminations précoces lors des dernières éditions de la CAN. Le sélectionneur insiste depuis plusieurs semaines sur la nécessité d’un travail progressif, basé sur la montée en puissance physique, la cohésion du groupe et la stabilité dans les choix tactiques.
Au sein de cet effectif, Riyad Mahrez conserve un statut à part. Capitaine, leader technique et figure emblématique de l’équipe nationale, il continue de représenter un repère pour ses coéquipiers, malgré les interrogations liées à son âge et à son rythme récent. À 34 ans, l’international algérien s’apprête à disputer ce qui devrait être sa dernière Coupe d’Afrique des nations, une donnée qui confère à sa participation une dimension particulière.
Cette perspective renforce inévitablement les attentes, mais aussi les critiques. Chaque prestation, chaque donnée physique et chaque apparition à l’entraînement sont scrutées avec attention. La moindre information est rapidement amplifiée, parfois déformée, comme l’illustre l’épisode récent lié aux statistiques de préparation.
Au-delà de la polémique, le staff technique maintient une ligne claire : la gestion physique des joueurs s’inscrit dans un programme précis, adapté aux exigences du calendrier et aux particularités de chaque profil. L’objectif est d’atteindre le pic de forme au moment clé de la compétition, et non lors des phases préparatoires.
Mahrez, de son côté, reste concentré sur son travail. Son expérience, sa vision du jeu et sa capacité à faire basculer une rencontre dans les moments décisifs demeurent des atouts majeurs pour la sélection. Même si ses performances récentes sont parfois jugées irrégulières, son influence sur le jeu et sur le vestiaire continue d’être reconnue par l’encadrement.
À l’approche du départ pour le Maroc, l’Algérie entre dans la dernière ligne droite de sa préparation. Les débats autour de l’état de forme de certains cadres témoignent de la forte attente qui entoure cette CAN 2025. Pour Mahrez, cette sortie médiatique marque surtout la volonté de recentrer l’attention sur l’essentiel : le terrain, la préparation collective et l’objectif sportif.
Les prochaines semaines permettront d’évaluer concrètement l’impact de cette préparation et le rôle que jouera le capitaine dans la quête d’un nouveau titre continental pour les Verts.

































