Depuis Doha, où il officie comme consultant pour la chaîne Al Kass du Qatar pendant la Coupe Arabe, Ali Bencheikh a livré une analyse critique et détaillée de la performance de l’équipe d’Algérie A’, dirigée par le sélectionneur Bougherra. Fidèle à son style franc et direct, l’ancien international n’a pas hésité à pointer du doigt les choix tactiques et certaines prestations individuelles qui, selon lui, ont freiné l’Algérie dans sa progression lors des derniers matchs.
Bencheikh a commencé par s’attaquer à l’entrée de Slimani, jugeant le choix inapproprié dans le contexte d’une équipe réduite à dix après l’expulsion d’Ounas. « L’entrée de Slimani n’était pas judicieuse, il ne s’est pas retrouvé. On ne dominait pas vu qu’on était à 10 après la sortie de Ounas sur carton rouge. Slimani, il pouvait le faire rentrer dans un match à 11 contre 11 », a-t-il souligné, rappelant que l’impact d’un joueur comme Slimani se mesure davantage dans une configuration équilibrée.
L’expert n’a pas manqué de revenir sur la sortie d’Ounas, qui selon lui a déstabilisé complètement l’équipe. « Adam Ounas m’a fait perdre mes repères, et son erreur en prenant ce carton rouge a coûté cher », a insisté Bencheikh, mettant en évidence l’importance de la discipline individuelle dans des matchs serrés.
Sur le plan tactique, Bencheikh estime que Bougherra doit impérativement motiver ses joueurs pour viser les phases finales de la compétition. « Avec ce type de jeu, on n’ira pas loin. Bougherra doit corriger les erreurs pour se préparer face à Bahreïn », a-t-il commenté, appelant à des ajustements rapides pour redresser la trajectoire de l’équipe.
Concernant les choix de composition, Bencheikh a critiqué certaines décisions : « Sayeud aurait dû débuter, et Bougherra a commis une erreur en alignant Youcef Attal », a-t-il déclaré. En revanche, il a reconnu la performance d’Abada : « Abada a joué un match correct, il a été à la hauteur ».
L’analyste a également évalué les contributions individuelles des joueurs offensifs et défensifs. Selon lui, Victor Lekhal a été solide défensivement, mais Bendebka et Benzia n’ont pas rempli leur rôle. « Victor Lekhal défensivement était bien, mais Bendebka et Benzia n’ont pas fait leur travail », a-t-il affirmé, pointant du doigt la nécessité d’un rendement collectif plus homogène.
Ali Bencheikh n’a pas mâché ses mots, mais son objectif est clair : alerter et pousser l’équipe d’Algérie A’ à corriger ses erreurs pour aborder les prochaines échéances avec plus de maîtrise. Ses analyses reflètent à la fois l’exigence d’un ancien joueur expérimenté et la lucidité d’un consultant soucieux de la performance collective.
Alors que l’Algérie A’ se prépare à affronter Bahreïn, les conseils de Bencheikh résonnent comme un appel à l’action : discipline, ajustements tactiques et motivation maximale seront indispensables pour espérer progresser dans cette édition de la Coupe Arabe.
Nul du Qatar face à la Syrie : la réaction de Bencheikh
Lors de son passage sur le plateau de l’émission Al Madjlis sur la chaîne Al Kass TV, Ali Bencheikh, consultant reconnu pour ses analyses incisives, a livré une critique détaillée de la fin de match du Qatar lors de leur dernier affrontement dans la Coupe Arabe. L’ancien international algérien n’a pas mâché ses mots, mettant en lumière les erreurs tactiques qui, selon lui, ont coûté le match à la sélection qatarie dans les dernières minutes.
Bencheikh a commencé par souligner la première erreur majeure selon lui : la sortie du meilleur joueur de l’équipe, Akram Afif. « Dans une situation où il reste trois à cinq minutes, le premier faux pas revient au coach. Sortir Akram Afif, c’était une erreur. C’est un joueur capable de dribbler, de conserver le ballon et de faire perdre du temps. Son départ a affaibli la capacité de l’équipe à contrôler la fin du match », a-t-il expliqué. Pour lui, la présence d’un joueur clé capable de gérer la possession est cruciale dans ces instants critiques pour empêcher l’adversaire de se créer des occasions.
La deuxième critique de Bencheikh concernait la gestion défensive. Selon lui, le Qatar aurait dû organiser un verrouillage en deux lignes. « Même en Europe, on applique cette tactique. Il fallait fermer le jeu sur le but, pour que la défense et le gardien interceptent les centres adverses, et maintenir une ligne médiane solide pour empêcher toute tentative de tir ou d’infiltration », a-t-il précisé. Cette structure, selon l’ancien joueur, est essentielle pour réduire les espaces et limiter les chances de l’adversaire dans les dernières minutes.
Le consultant a ensuite pointé l’absence de directives claires données par le capitaine ou le gardien. « Troisièmement, soit le capitaine, soit le gardien, soit le coach aurait dû guider la défense et fermer tous les espaces sur les attaquants. Mais ils n’ont rien fait, laissant des zones libres et même en se concentrant sur le gardien, ce qui a conduit au but égalisateur. Dans ce type de situation, l’adversaire réussira à marquer par n’importe quel moyen », a-t-il insisté.
Bencheikh a également relevé le manque de communication de l’encadrement technique dans la dernière minute et demie. Selon lui, l’incapacité du coach à transmettre des consignes claires à ses joueurs a amplifié les erreurs individuelles et tactiques qui ont conduit au but adverse.
À travers cette analyse, Ali Bencheikh illustre l’importance de la maîtrise des instants cruciaux et la discipline tactique en fin de match, surtout lors de compétitions serrées comme la Coupe Arabe. Pour lui, ces détails font toute la différence entre une victoire et un résultat frustrant, et ils sont souvent le reflet de la préparation mentale et stratégique d’une équipe.



































