À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 au Maroc, l’ancien capitaine de l’équipe nationale algérienne, Medhi Lacen, livre une analyse lucide et pleine de prudence. Suivi par Winamax TV pour couvrir la compétition, l’ancien milieu de terrain, fort de ses 43 sélections, connaît bien les enjeux et le poids d’une CAN pour les Fennecs.
« Ah oui, très impatient ! Une CAN, c’est toujours spécial », confie Medhi Lacen. Malgré son enthousiasme, il rappelle que le parcours de l’Algérie lors des deux dernières éditions a été décevant, avec une élimination dès le premier tour. Selon lui, cette fois, l’équipe doit entrer dans le tournoi avec une concentration maximale : « Le premier match contre le Soudan, il faut le gagner à tout prix. Si tu n’es pas prêt dès le premier match, au niveau mental notamment, tu peux déjà commencer à rentrer à la maison… Le talent seul ne suffit pas. »
L’ancien capitaine s’est également exprimé sur la liste des joueurs convoqués, marquée par l’absence d’Himad Abdelli et de Nabil Bentaleb. « Personnellement, oui, j’ai été surpris de l’absence d’Abdelli. C’est un joueur que j’adore donc à mes yeux, il méritait d’y être. » Il juge également Bentaleb performant dans son club français, et son omission « un peu difficile à comprendre ». Toutefois, Lacen rappelle que la Coupe du monde 2026 arrive dans six mois, et que ces joueurs ont encore l’occasion de se montrer et de s’imposer dans les Verts.
Concernant les nouveaux visages comme Ilan Kebbal, Lacen se montre prudent : « Je ne pense pas qu’il sera incontournable, mais une CAN se gagne aussi avec des joueurs joker capables de débloquer une situation. » Son analyse souligne l’importance de l’équilibre entre cadres expérimentés et jeunes talents capables de surprendre.
Enfin, Lacen reconnaît le Maroc comme favori de la compétition, mais tient à rappeler la nature imprévisible de la CAN : « “Favoris”, ça ne veut pas dire grand-chose. Oui, le Maroc est une évidence, mais attention, il y a pas mal d’équipes derrière capables de les chatouiller. »
En résumé, Medhi Lacen livre un message clair aux Fennecs : le potentiel est là, mais la réussite passera par la concentration, la rigueur et la préparation mentale dès le coup d’envoi. Une mise en garde précieuse pour l’Algérie avant son entrée en lice dans ce tournoi très attendu.


































