Algérie Foot – Pas fan du comportement de Djamel Belmadi suite à l’échec en CAN, Hafid Derradji fracasse le “sélectionneur de l’équipe d’Algérie”.
Le récent départ de Djamel Belmadi de son poste de sélectionneur de l’équipe nationale algérienne a suscité des débats passionnés parmi les supporters, avec des réactions diverses face à son bilan contrasté, l’analyse de Hafid Derradji sur le site “alquds” soulève des questions cruciales sur la manière dont le coach a quitté ses fonctions après l’échec lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024 en Côte d’Ivoire et voici quelques points traités.
La singularité de cette transition réside dans le départ de Belmadi sans démission, limogeage ou consentement mutuel, en contraste avec son staff technique qui a accepté de rompre le contrat en échange de deux mois de salaire. Le refus du coach de recevoir une compensation pour trois mois ajoute une complexité supplémentaire à la situation, créant un point de discorde au sein de la communauté sportive.
Le bilan de Belmadi se divise en deux périodes distinctes, selon l’analyse de Derradji. D’abord, la consécration historique à la CAN 2019, un moment mémorable dans l’histoire du football algérien. Cependant, les trois échecs successifs, notamment l’échec à se qualifier pour la Coupe du Monde 2022 et la sortie prématurée de la CAN 2024, ont terni son parcours.
Hafid Derrajdi estime que le départ aurait dû intervenir plus tôt, particulièrement après les deux échecs consécutifs en 2022. Les regrets s’expriment également quant à la manière dont Belmadi a quitté ses fonctions, soulignant un manque de clarté et de transparence.
Malgré les critiques, le sélectionneur a renouvelé son contrat sans changer sa philosophie, ce qui suscite des interrogations sur ses choix tactiques et sa persévérance. La question centrale persiste : aurait-il dû partir après les succès de la CAN 2019 ou les échecs récents ? Un débat qui continuera d’alimenter les discussions parmi les passionnés de football en Algérie et au-delà.
En fin de compte, le départ de Djamel Belmadi laisse derrière lui un héritage complexe, combinant triomphe et désillusion. Alors que la victoire à la CAN 2019 restera un moment historique, les questionnements entourant ses choix stratégiques et son départ après les échecs récents demeureront au cœur des débats dans le paysage footballistique algérien.
Lire également :
Pour arracher Slimani à Coritiba, KV Mechelen a payé cette colossale somme !