Algérie Foot –Le président de la FAF Walid Sadi a bel et bien reçu un avertissement sur l’affaire du sélectionneur de l’équipe d’Algérie de football.
Depuis le début de cette campagne pour trouver un nouveau coach pour l’équipe d’Algérie, Queiroz figurait parmi les candidats sérieux de la FAF, aux côtés de Halilhodzic. Les discussions allaient bon train dans les cercles sportifs, chacun avançant ses arguments en faveur de l’un ou l’autre.
Cependant, du côté de la FAF, aucune décision précipitée n’a été prise. Walid Sadi, le président, était déterminé à prendre son temps dans ce choix crucial. Finalement, c’est Peseiro qui semble être en pole position pour décrocher le poste. Quels ont été les éléments qui ont soutenu cette candidature et relégué celle de Queiroz au second plan ?
En réalité, depuis le début de cette recherche effrénée pour un successeur à Belmadi, la FAF a reçu des informations préoccupantes concernant la santé de l’ancien entraîneur du Real Madrid. Des sources ont fait état d’un début de maladie d’Alzheimer. Ces révélations ont semé le doute, d’autant plus qu’une campagne a été lancée par le camp de Queiroz pour démentir ces allégations. Cependant, la décision de la Fédération qatarienne de football de le limoger juste avant la Coupe d’Asie a sérieusement posé question. Les agents de Queiroz ont tout tenté pour redorer le blason de leur client, mais ils auraient été contrariés par la position de la FAF. Ils auraient clairement exprimé leur mécontentement en rejetant l’offre faite par la FAF et en fermant définitivement les canaux de discussion lundi dernier.
C’est à ce moment-là que la FAF a décidé de changer son fusil d’épaule, se tournant vers son ancien adjoint et compatriote, José Peseiro. Petkovic, quant à lui, serait désormais le plan B. Autrement dit, Queiroz n’est plus dans la course. Il passe du statut de favori à celui d’écarté. Reste à voir s’il y aura d’autres développements dans ce dossier à l’avenir.
Sadi pourrait sauver l’équipe d’Algérie avec ceci
Les récents développements concernant le nouveau coach de l’équipe d’Algérie révèlent que les pourparlers avec Carlos Queiroz, largement considéré comme le favori pour le poste, ont été interrompus. Face à un choix limité, la Fédération algérienne de football (FAF) pourrait être contrainte de revoir sa stratégie, selon les informations rapportées par Lagazette du Fennec.
Sur le marché, il est difficile de trouver des entraîneurs de qualité disponibles. De plus, la solution évidente, à savoir Hervé Renard, n’est pas actuellement envisageable. L’ancien entraîneur de l’USM Alger est actuellement sous contrat avec la Fédération française de football (FFF) en tant que sélectionneur de l’équipe nationale féminine.
Pour recruter l’entraîneur qui a remporté la Coupe d’Afrique des Nations avec la Zambie (2012) et la Côte d’Ivoire (2015), la FAF devra attendre jusqu’à la fin de son contrat avec l’instance française en août prochain. En attendant, il est nécessaire de trouver une solution intérimaire. Nabil Neghiz, ancien adjoint de Christian Gourcuff, pourrait être désigné pour ce rôle. Il avait dirigé l’équipe nationale en mars 2016, remportant un match aux Seychelles par 2 buts à 0, lors des qualifications pour la CAN-2017, avec des réalisations signées Hilal Soudani et Yassine Benzia.
Âgé de 56 ans, Neghiz possède le profil adéquat pour assumer le rôle de “pompier” et permettre de prendre le temps nécessaire pour faire le bon choix pour le prochain sélectionneur. Ceci est d’autant plus crucial que Walid Sadi et son équipe ne peuvent se permettre de faire un faux pas, notamment à l’approche de la CAN-2025 et des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, des objectifs majeurs pour l’équipe nationale algérienne.
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