Algérie Foot – Intervenant sur les ondes de la Chaîne Une, le responsable de la FAF, Saïd Fellak, a tenu à défendre Mohamed Amoura, récemment critiqué après le match face à la Guinée.
Lors du match face à la Guinée en septembre dernier, Amoura, pourtant brillant tout au long des qualifications, a été critiqué pour une action où il n’a pas servi Benrahma, alors que ce dernier se trouvait idéalement placé face au but. Le match s’étant soldé par un nul 0-0, ce raté a suscité des regrets, puisqu’un seul but aurait pu offrir la victoire aux Verts.
Fellak a voulu rétablir la vérité sur le profil et l’état d’esprit du joueur. « Finir meilleur buteur des qualifs ? C’est une motivation pour Amoura, mais ce n’est pas un de ses objectifs, puisque Amoura, avant de voir ses statistiques individuelles, il regarde le collectif. Amoura n’est pas un joueur égoïste même si certains l’ont blâmé lors du match face à la Guinée pour ne pas avoir fait la passe à Benrahma. Mais dans le foot, ce sont des choses qui arrivent. Peut-être qu’à ce moment-là, il n’avait pas cette lucidité pour donner le ballon à un coéquipier, mais c’est un joueur qui pense d’abord au groupe », a expliqué Fellak.
Le responsable de la FAF a également insisté sur la mentalité exemplaire de l’attaquant de Wolfsburg. « Ça serait bien pour lui qu’il finisse meilleur buteur et dépasse un joueur comme Mohamed Salah. Cela pourrait l’aider à être transféré vers un plus grand club que Wolfsburg, puisqu’il est déjà suivi par plusieurs grands clubs en Europe », a-t-il ajouté.
Ces propos viennent mettre fin aux critiques autour du jeune Fennec, dont le rendement reste l’un des plus réguliers sous l’ère Petkovic. Amoura, par sa vitesse et son efficacité, est aujourd’hui l’un des atouts majeurs de la sélection. Et à travers la défense publique de Saïd Fellak, la FAF confirme son soutien à un joueur promis à un avenir encore plus grand, tant en club qu’en équipe nationale.
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