Algérie Foot– Boudebouz est-il vraiment le joueur le plus cher du championnat d’Algérie ? Le marché des transferts estivaux en Algérie a connu une dynamique sans précédent cette année, avec des clubs dépensant des montants records pour renforcer leurs effectifs. Les chiffres révèlent une volonté d’augmenter la compétitivité sur la scène nationale et internationale, notamment avec des transferts de joueurs locaux et étrangers atteignant des sommets.
Andy Delort, l’attaquant de la Mouloudia d’Alger, se positionne comme la figure emblématique de cette tendance, son transfert depuis Umm Salal ayant coûté plus d’un million d’euros, ce qui en fait le transfert le plus cher de l’histoire du championnat algérien. Ce montant souligne non seulement les ambitions de son club mais également la valeur croissante des joueurs sur le marché.
D’autres joueurs comme Mayou Kahnissa, recruté par le CR Belouizdad pour 800 000 dollars, témoignent également de cette frénésie des clubs algériens à acquérir des talents prometteurs. Bien que son salaire soit inférieur à celui de Delort, Kahnissa est encadré par un système de primes qui pourrait compenser cet écart, reliant ainsi performance individuelle et succès collectif.
Les salaires des joueurs ont également connu une envolée, avec des montants dépassant fréquemment les 600 millions de centimes, comme le cas d’Islam Slimani et de plusieurs autres. Le défenseur Yanis Hamache, dont le MCO a acheté la lettre de libération contre 250.000 euros toucherait un milliard de centimes mensuels, selon nos confrères de Elkhabar. Ce montant est bien supérieur à ce que touchera Boudebouz à la JSK. Ce dernier club a déboursé 0 euro pour sa lettre de libération, du moment qu’il était libre de tout contrat.
Ces évolutions témoignent d’une transformation profonde du football algérien, avec un intérêt accru pour le professionnalisme et une vision à long terme. Les clubs, en s’alignant sur les meilleures pratiques, espèrent ainsi créer un environnement propice à la croissance et à la réussite, tant au niveau national qu’international.
Lire également :
La CAF face à une nouvelle affaire ” Berkane “