Algérie Foot– La désignation d’Anass Izem comme “Media Officer” pour la rencontre de la Coupe de la CAF entre le RS Berkane et le Stade Malien suscite des débats animés, tant sur ses compétences professionnelles que sur ses allégeances présumées. Alors que certains saluent son expérience dans le domaine médiatique, d’autres y voient une nomination controversée, alimentée par des critiques concernant son impartialité et son indépendance.
Des compétences remises en question
Pour ses détracteurs, Anass Izem ne ferait pas preuve des qualités
requises pour un rôle aussi central pour ce match du RS Berkane.
Ils pointent notamment une gestion approximative de ses précédentes
missions dans le domaine de la communication et des relations
presse. Les accusations d’un manque de professionnalisme et d’une
gestion rigide des médias continuent de nourrir les doutes sur sa
capacité à assurer efficacement la coordination médiatique de ce
match important.
Un soutien perçu comme intéressé
Plusieurs critiques ciblent également la relation d’Anass Izem avec
Fouzi Lekjaa, président de la Fédération Royale Marocaine de
Football (FRMF), et sa proximité présumée avec les cercles du
pouvoir. Ces liens alimentent l’idée qu’il aurait obtenu cette
nomination davantage grâce à ses connexions qu’à ses
compétences.
Certains observateurs vont jusqu’à affirmer qu’Izem s’engagerait dans un comportement de flatterie envers Fouzi Lekjaa et même envers la monarchie marocaine, ce qui aurait favorisé sa progression dans les sphères influentes du sport national. Une perception qui, si elle s’avère exagérée ou infondée, contribue néanmoins à ternir son image auprès d’une partie de l’opinion publique et des médias.
Lire également :
Coupe du monde : la France barre la route à l’Algérie (OFFICIEL)