Le capitaine des Verts, Riyad Mahrez, a affirmé samedi dans une interview au journal français L’Equipe que tout le mérite revenait à l’entraîneur Djamel Belmadi qui « a su faire de l’Algérie une équipe » pour la conduire au sacre en Coupe d’Afrique des nations-2019 (CAN-2019) en Egypte.
« Sur le bord du terrain, il se donne autant que nous, c’est le
douzième joueur. Il nous a redonné les valeurs et l’état d’esprit
dont on avait besoin », a indiqué l’auteur d’un coup franc sublime
lors des demi-finales de la CAN-2019 contre le Nigeria (2-1).
Pour lui, l’Algérie avait besoin de quelque chose plus que du
talent. « Il fallait être une équipe, Djamel a su faire de
l’Algérie une équipe. Tout le mérite lui revient », a ajouté le
nouveau champion d’Afrique pour qui le rôle de capitaine d’équipe
l’a « inconsciemment » aidé.
Avec « ce brassard, je sens que j’ai plus de responsabilités. Etre
un leader, au fait, ça va au-delà du brassard », a-t-il dit.
Concernant ses réactions sur les réseaux sociaux à propos des
messages haineux de responsables de l’extrême droite française,
Riyad Mahrez a expliqué qu’il l’a fait sur le moment parce qu’il
sentait « qu’il fallait le faire », soulignant que « ça ne sert à
rien de jeter de l’huile sur le feu, d’attiser la haine ».
Au sujet de la polémique née sur le fait qu’il n’avait pas salué le
Premier ministre égyptien lors de la cérémonie de remise du
trophée, Mahrez a souligné qu’il n’avait « aucune intention » de ne
pas le saluer. « Je n’ai rien à voir avec ce pays et je ne m’occupe
pas de leur politique. C’est juste qu’au moment de le saluer, on
m’a appelé de l’autre côté pour la coupe, et j’ai changé de
direction », a-t-il expliqué.