Algérie Foot– Rayan Cherki est aujourd’hui l’un des jeunes talents les plus prometteurs du football français. Formé à l’Olympique Lyonnais, il a impressionné par ses qualités techniques et sa vision du jeu. Pourtant, malgré ses performances de haut niveau en club, il n’a pas été convoqué par Didier Deschamps pour le dernier rassemblement de l’équipe de France. Cette absence suscite des interrogations et relance le débat sur son avenir international. Doit-il continuer d’attendre une opportunité avec les Bleus, ou bien choisir désormais de représenter l’Algérie ?
Une évolution fulgurante mais ignorée par la France
Depuis ses débuts professionnels à seulement 16 ans, Cherki a connu des hauts et des bas, mais cette saison, il semble avoir franchi un cap sous la direction de Pierre Sage et Paulo Fonseca. Meilleur passeur de Ligue 1 et de la Ligue Europa, il est l’un des joueurs les plus influents de son équipe et de son championnat. Pourtant, Didier Deschamps ne lui a pas ouvert les portes de la sélection A, privilégiant des joueurs comme Warren Zaïre-Emery, Matteo Guendouzi ou encore Désiré Doué.
Cette mise à l’écart peut sembler injuste au vu de son rendement exceptionnel. Pire encore, Cherki n’a pas été considéré comme un élément indispensable lors des Jeux Olympiques, Thierry Henry ne lui offrant qu’un temps de jeu très réduit. Un traitement qui peut faire réfléchir, surtout lorsque l’on compare avec l’attention que la Fédération algérienne de football (FAF) lui porte depuis plusieurs années.
L’option algérienne : un choix plus sûr et valorisant ?
Rayan Cherki, de par sa mère, possède des origines algériennes profondes. L’Algérie, en quête de renouveau sous l’égide de Vladimir Petkovic, lui ouvrirait grand les bras et lui offrirait un rôle central. Contrairement à la France, où il doit faire face à une concurrence écrasante et des incertitudes quant à son avenir, l’Algérie lui garantirait une place de titulaire et un statut de leader.
Rejoindre les Fennecs, c’est aussi l’opportunité de marquer l’histoire en menant l’Algérie vers de nouvelles ambitions, notamment la Coupe du Monde 2026 et la CAN 2025. Avec des joueurs comme Amine Gouiri, Rayan Aït-Nouri, Ismaël Bennacer ou encore Mohamed Amoura, l’Algérie possède une génération dorée qui pourrait atteindre les sommets du football africain et mondial.
Attendre la France : un pari risqué mais potentiellement gagnant
D’un autre côté, Cherki pourrait aussi choisir de patienter en espérant que les circonstances changent. Un éventuel changement de sélectionneur, comme l’arrivée de Zinedine Zidane après Didier Deschamps, pourrait jouer en sa faveur. Zidane, étant un adepte du football technique et créatif, pourrait bâtir son équipe autour d’un joueur comme Cherki, en lui offrant un rôle similaire à celui de Griezmann aujourd’hui.
De plus, jouer pour l’équipe de France signifie une exposition médiatique et sportive sans commune mesure. Les Bleus sont régulièrement candidats aux titres en Coupe du Monde et à l’Euro, et intégrer cette équipe signifie évoluer dans une structure optimisée pour la performance et la réussite.
Conclusion : un choix cornélien
Rayan Cherki se trouve à un tournant crucial de sa carrière. S’il souhaite être immédiatement valorisé et jouer un rôle majeur dans une équipe, l’Algérie semble être l’option idéale. En revanche, s’il croit en son potentiel pour s’imposer chez les Bleus et attend un changement favorable, alors patienter pourrait s’avérer payant.
Le choix appartient à Cherki, mais une chose est sûre : quelle que soit sa décision, il aura une nation entière derri
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