Algérie Foot – Alors que Raouraoua pourrait déposer sa candidature pour la présidence de la CAF, Fouzi Lekjaa a riposte en appuyant la candidature d’un taulier du foot africain.
L’élection pour la présidence de la Confédération Africaine de Football (CAF), prévue pour mars 2025, s’annonce particulièrement disputée avec l’émergence de candidats de renom. Mohamed Raouraoua, ancien président de la Fédération Algérienne de Football (FAF), pourrait déposer sa candidature pour tenter de prendre les rênes de l’institution. Raouraoua, figure influente du football africain, a déjà été un acteur clé dans la gestion du football continental, et son retour sur la scène ne passe pas inaperçu.
Cependant, Raouraoua n’est pas le seul à viser ce poste prestigieux. Un autre poids lourd du football africain, l’Égyptien Hani Abou Rida, a également manifesté son ambition de diriger la CAF. Âgé de 71 ans, Abou Rida, ancien membre du comité exécutif de la FIFA et de la CAF, bénéficie d’une longue expérience dans la gestion du football international. Sa candidature était incertaine jusqu’à récemment en raison de la loi des 70 ans, qui limite l’âge des candidats. Mais cette restriction devrait être levée lors de la prochaine assemblée générale de la CAF, prévue à la mi-octobre en République Démocratique du Congo. Cette décision lui ouvrira la voie pour se présenter officiellement.
La bataille pour la présidence de la CAF ne se jouera pas uniquement sur les compétences des candidats, mais également sur les soutiens politiques et institutionnels qu’ils pourront mobiliser. Dans ce contexte, Hani Abou Rida semble déjà avoir pris une longueur d’avance en recevant le soutien de Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football. Ce soutien est significatif, car Lekjaa est un acteur influent au sein du football africain, et son appui pourrait peser lourd dans le processus électoral.
Raouraoua, quant à lui, devra compter sur son expérience passée et ses réseaux au sein du football africain pour espérer rivaliser avec Abou Rida. Les mois qui précèdent l’élection promettent d’être intenses, alors que les deux candidats, et peut-être d’autres qui se manifesteront, chercheront à rallier à leur cause les différentes fédérations africaines. La lutte pour le contrôle de la CAF s’annonce donc comme un duel entre ces deux figures emblématiques, chacune avec sa propre vision pour l’avenir du football africain.
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