La large victoire de l’équipe nationale d’Algérie face au Soudan (3-0), lors de la première journée de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 au Maroc, a marqué un début idéal pour les hommes de Vladimir Petkovic. Un succès important, synonyme de soulagement après deux éditions consécutives sans la moindre victoire. Toutefois, malgré ce résultat positif, certains choix du sélectionneur ont suscité le débat, notamment l’absence de Ramiz Zerrouki dans le onze de départ.
Habitué à un rôle de titulaire ces dernières années, aussi bien sous Vladimir Petkovic que sous l’ancien sélectionneur Djamel Belmadi, le milieu de terrain du FC Twente a débuté la rencontre sur le banc. Une situation inhabituelle pour le joueur de 27 ans, d’autant plus qu’il figure parmi les éléments les plus expérimentés de l’effectif algérien. Entré en jeu à la 80ᵉ minute, Zerrouki a néanmoins participé à la fin de la rencontre, sans afficher le moindre signe de frustration.
Interrogé sur cette non-titularisation, Ramiz Zerrouki a livré une réponse calme et mesurée sur la chaîne néerlandaise Ziggo Sport. Le joueur a expliqué sans détour : « C’est une décision du coach », mettant immédiatement fin à toute polémique personnelle.
Le milieu algérien a ensuite tenu à replacer ce choix dans un contexte tactique plus large : « Dans chaque match, nous affrontons un adversaire différent. Peut-être que c’était notre plan contre le Soudan, et cela peut changer lors du prochain match », a-t-il affirmé, laissant entendre que sa situation pourrait évoluer rapidement au fil de la compétition.
Conscient de la concurrence au sein du groupe, Zerrouki a rappelé l’importance de l’état d’esprit collectif : « Nous avons un groupe de 26 à 28 joueurs et tout le monde doit être prêt. Chaque joueur a un rôle à jouer, et on verra ce qui se passera lors du prochain match ».
Très critiqué ces derniers mois par une partie du public algérien, Ramiz Zerrouki semble ne pas se laisser perturber par la pression extérieure. Il a insisté sur les exigences physiques et mentales d’une compétition aussi intense que la CAN : « Il faut être prêt tous les trois ou quatre jours. Il n’y a pas de place pour le relâchement », a-t-il souligné.
Ramiz Zerrouki a également rappelé la brutalité des phases à élimination directe : « Une seule défaite peut mettre fin à ton parcours », avant de conclure sur une note positive et ambitieuse : « Le plus important est de donner le maximum à chaque match. La qualité de l’équipe est élevée et l’état d’esprit est très bon. Nous sommes très confiants ».
Ces déclarations traduisent une grande maturité de la part du milieu algérien, déterminé à rester au service du collectif malgré les critiques et les choix forts du sélectionneur. Selon plusieurs sources proches du staff technique, Ramiz Zerrouki pourrait d’ailleurs retrouver une place de titulaire dès le prochain match face au Burkina Faso, une rencontre cruciale pour la qualification en huitièmes de finale.
Dans une CAN où la gestion de l’effectif et l’adaptation tactique sont essentielles, l’attitude professionnelle de Zerrouki pourrait bien devenir un atout majeur pour les Verts dans la suite du tournoi.
































