Algérie Foot – L’histoire entre Ramiz Zerrouki et l’équipe nationale d’Algérie semble connaître un nouveau tournant.
Le milieu de terrain du FC Twente, longtemps critiqué pour ses performances en demi-teinte sous le maillot des Verts, n’a pas été convoqué par Vladimir Petkovic pour le stage d’octobre. Une décision logique au regard de ses dernières sorties en sélection, mais qui intervient au moment où le joueur semble justement retrouver son meilleur niveau.
Depuis la fin de la trêve internationale de septembre, Zerrouki affiche une forme étincelante en Eredivisie. Titulaire indiscutable avec Twente, il enchaîne les prestations solides : un match référence contre le Sparta Rotterdam (5-1) où il a brillé avec une note de 8.4, suivi de deux nouvelles victoires contre Fortuna Sittard (3-2) et Heracles (2-1). Son influence dans le jeu s’est nettement renforcée, retrouvant le volume, la précision et la sérénité qui lui avaient valu de s’imposer autrefois comme un cadre de la sélection algérienne.
Ironie du sort, cette montée en puissance arrive trop tard pour convaincre Petkovic. Le sélectionneur helvético-bosniaque, décidé à tester d’autres éléments au milieu de terrain, a préféré miser sur d’autres profils, laissant Zerrouki sur le carreau. Une sanction sportive mais aussi un signal fort : le temps des statuts semble bel et bien révolu au sein des Verts.
Pour le joueur de 27 ans, cette mise à l’écart pourrait néanmoins servir d’électrochoc. Conscient que seule la régularité en club peut rouvrir la porte de l’équipe nationale, Zerrouki s’attache désormais à redevenir incontournable à Twente. Ses dernières prestations vont dans ce sens, mais le message de Petkovic est clair : la sélection se mérite, et l’heure n’est plus aux excuses.
Ramiz Zerrouki répond enfin présent — mais pour l’instant, c’est peut-être un peu trop tard.
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