Algérie Foot – Né le 28 septembre 2004 à Paris, Isack Hadjar s’est imposé comme l’un des jeunes pilotes les plus prometteurs du sport automobile mondial. Alors que l’Algérie n’a jamais eu de pilote en Formule 1, Hadjar permet au pays de franchir enfin cette frontière et de se faire une place sur la scène internationale.
Ancien membre du Red Bull Junior Team, il a connu une progression fulgurante, culminant avec son titre de vice-champion de Formule 2 en 2024, avant de faire ses débuts en Formule 1 avec l’écurie Racing Bulls en 2025, marquant les esprits en terminant troisième du Grand Prix des Pays-Bas et devenant ainsi le plus jeune Français à monter sur un podium en F1.
Isack Hadjar est issu d’une famille cultivée et polyglotte. Son père, Yassine Hadjar, est un physicien et enseignant-chercheur originaire d’Alger, spécialisé en physique quantique, tandis que sa mère, d’origine libano-algérienne, est directrice des ressources humaines. Possédant la double nationalité franco-algérienne, Hadjar évolue sous licence française, mais son parcours reflète aussi ses racines algériennes.
L’ascension d’Hadjar vers la Formule 1 n’a pas été un chemin facile. Le pilote lui-même a révélé dans l’émission Clique sur Canal+ que le coût pour accéder à l’élite du sport automobile est astronomique. Entre les différentes catégories de monoplace, l’investissement familial s’est élevé à 5 à 7 millions d’euros sur 13 ou 14 ans, malgré le soutien d’une famille aisée. Hadjar précise que même si son père et sa mère ont des carrières respectables, ces revenus ne suffisent pas à couvrir les dépenses liées à la Formule 1 : « Le sport auto, c’est une autre dimension », souligne-t-il.
En tant que rookie, Hadjar touche actuellement entre 500 000 et 1 million d’euros par an, un montant modeste comparé aux stars établies comme Hamilton ou Verstappen, qui dépassent les 50 millions d’euros annuels hors primes. Cependant, son talent et ses résultats récents, notamment ce podium à Zandvoort, annoncent une montée en puissance financière et sportive : « Mon projet est bientôt rentable », affirme-t-il.
Outre l’aspect financier, Hadjar met en avant la pression mentale constante qui accompagne ce parcours : sponsors exigeants, performances à fournir, et la nécessité de se distinguer dans chaque course. Cette expérience précoce l’a forgé : « Quand je suis enfin en F1 et payé pour courir, je relativise toutes les pressions précédentes », confie-t-il.
Aujourd’hui, Isack Hadjar incarne non seulement un talent prometteur pour la France, mais aussi une figure d’inspiration pour le sport automobile algérien. Sa rigueur, son mental d’acier et sa détermination font de lui un pilote à suivre de très près dans les saisons à venir, capable de marquer l’histoire de la Formule 1.
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