Le football algérien est de nouveau secoué par un dossier sensible impliquant deux de ses clubs les plus emblématiques : la JS Kabylie (JSK) et l’USM Alger. Au cœur de cette affaire figure le transfert de Mehdi Merghem, réalisé lors du dernier mercato estival, et dont le règlement financier demeure en suspens. Selon des informations concordantes, la direction de l’USM Alger a adressé une notification officielle à la JS Kabylie (JSK) afin de réclamer le paiement d’une somme estimée à 4 milliards de centimes, correspondant à l’indemnité de transfert du joueur.
Lors de la conclusion de l’opération, un accord avait pourtant été trouvé entre les deux parties. Celui-ci prévoyait un règlement échelonné sur une période de six mois, un compromis destiné à faciliter la transaction compte tenu des contraintes financières connues dans le championnat national. Toutefois, la JS Kabylie (JSK) n’aurait pas respecté cet engagement, ce qui a poussé l’USM Alger à hausser le ton et à exiger une régularisation rapide de la situation.
Face à ce retard de paiement, les dirigeants de l’USMA ont clairement averti leurs homologues kabyles : sans réaction rapide, le dossier pourrait être transmis à la commission des litiges compétente. Une telle procédure exposerait la JS Kabylie à des sanctions sportives et financières, un scénario que le club de Tizi Ouzou souhaite évidemment éviter à l’approche d’une phase cruciale de la saison.
Dans ce contexte tendu, une proposition inattendue est venue relancer les discussions. Le président de l’USM Alger, Saïd Allik, aurait suggéré une solution alternative : la cession du défenseur international Zinedine Belaïd à l’USMA, en échange d’un abandon de la créance liée au transfert de Mehdi Merghem. Une option qui, si elle venait à être sérieusement étudiée, pourrait transformer un litige financier en opération sportive majeure.
Zinedine Belaïd, pilier défensif de la JS Kabylie et l’un des joueurs les plus réguliers du championnat, représente une valeur sûre sur le marché local. Son éventuel départ ne serait pas anodin pour la JSK, tant son importance est grande dans l’équilibre de l’équipe. Accepter une telle proposition impliquerait un choix stratégique fort, entre assainissement financier et affaiblissement sportif à court terme.
Ce dossier met une nouvelle fois en lumière les difficultés structurelles du football algérien, où les problèmes de trésorerie et les retards de paiement demeurent récurrents. Il souligne également la complexité des relations entre clubs historiques, souvent marquées par des rivalités sportives et institutionnelles.
Alors que les discussions se poursuivent en coulisses, l’issue de cette affaire sera suivie de près par les observateurs. Elle pourrait non seulement avoir un impact direct sur l’avenir de Mehdi Merghem et de Zinedine Belaïd, mais aussi servir de précédent dans la gestion des transferts et des engagements financiers entre clubs algériens. Une chose est certaine : ce bras de fer entre la JS Kabylie et l’USM Alger est loin d’avoir livré son dernier mot.

































