À quelques mois du coup d’envoi de la Coupe du Monde 2026, Vladimir Petkovic, sélectionneur de l’équipe d’Algérie, a livré un entretien franc et détaillé à El Heddaf TV, donnant un aperçu de sa préparation et de ses ambitions. Le technicien suisse s’est montré conscient des défis que représente la compétition, tout en affichant un optimisme prudent. Il a notamment parlé de Ramiz Zerrouki.
« C’est clair que le groupe est dur, Argentine premier favori, mais on jouera nos chances à fond et on ne badinera pas à défendre les chances de l’Algérie, contre l’Argentine et l’Autriche, qui joue depuis quelques années un beau football et elle a des footballeurs au top niveau en Allemagne et en Autriche. La Jordanie va également tenter de créer la surprise. Il n’y aura pas de match facile, mais on sera préparés à toutes les hypothèses », a expliqué Petkovic.
Pour le coach, la préparation mentale est tout aussi importante que la technique. « La pression, il faut bien la gérer, et c’est de mes habitudes de faire évacuer la pression de mes joueurs pour qu’ils donnent tout », souligne-t-il. Il insiste sur l’importance de maintenir un groupe compétitif et concentré sur ses objectifs, et non sur l’histoire récente : « L’absence de l’Algérie aux précédentes éditions coupe du monde n’aura pas d’impact sur la présence en 2026. Lors du match de l’Argentine on va faire de notre mieux pour faire un bon résultat avec l’Argentine. »
Petkovic a également abordé la question des individualités et du rendement des joueurs. À propos de Riyad Mahrez, il a déclaré : « C’est de mes habitudes, les joueurs convoqués donnent le maximum, et puis le rendement de chacun dévoile la différence entre eux. Il n’y a pas de joueur ayant de place réservée, y compris Mahrez. Chaque joueur doit défendre sa place à la sélection. Ce qui est attendu du capitaine est de faire le mieux. »
Le sélectionneur a aussi salué l’engagement et le professionnalisme des jeunes joueurs, notamment Ramiz Zerrouki : « Je peux dire qu’il est professionnel au sens propre du mot, et cela se voit quand il joue et en dehors des terrains, c’est un grand joueur, de tous les critères possibles. Je précise que tous les joueurs ont donné un bon rendement lors du dernier match amical face à l’Arabie Saoudite. »
Enfin, Petkovic a rappelé l’importance d’une collaboration étroite avec les médias et les supporters : « Depuis que j’étais à Sarajevo dans mon pays, j’ai vu que le fait de défendre son pays est un honneur. Il faut que nous, équipe nationale et vous journalistes, travaillions mains dans la main pour faire une bonne CAN. »
L’Algérie, dirigée par un entraîneur pragmatique et exigeant, se prépare donc à aborder le Mondial avec sérieux et rigueur. La clé, selon Petkovic, réside dans la gestion de la pression, la performance individuelle et la cohésion collective. Le chemin est tracé, et la mission est claire : représenter le pays avec ambition et détermination.



































