L’équipe nationale algérienne s’apprête à disputer son premier match de la CAN 2025, prévu ce mercredi à Rabat face au Soudan. La principale interrogation qui anime les fans et les analystes réside dans le système tactique que choisira Vladimir Petkovic pour cette rencontre inaugurale. Le sélectionneur bosnien oscille habituellement entre un schéma à quatre défenseurs ou un dispositif plus audacieux avec trois centraux et deux pistons. Et dans ce dernier cas, un joueur en pleine forme pourrait se retrouver sur le banc.
En analysant les performances récentes des Verts et les choix tactiques privilégiés par Petkovic lors des phases finales précédentes, deux options semblent probables : le 3-4-3 ou le 3-5-2. Dans les deux cas, l’ossature défensive repose sur trois centraux, laissant les pistons et milieux de terrain gérer la largeur et les transitions. Ce choix pourrait avoir un impact direct sur la composition du onze de départ.
Un trio central quasi figé
Au centre de la défense, Mandi et Bensebaïni paraissent indéboulonnables. Ces deux éléments sont les piliers de la charnière et leur rendement est jugé essentiel par le staff technique. Le troisième central devrait logiquement être Zineddine Belaïd. Le défenseur de la JS Kabylie s’est montré convaincant lors des dernières rencontres amicales, notamment face au Zimbabwe et à l’Arabie Saoudite. Sa régularité et son expérience dans les matchs internationaux en font le choix le plus sûr pour compléter le trio.
De son côté, Samir Chergui, de retour de blessure, semble destiné à observer le premier match depuis les tribunes afin de garantir une récupération complète avant d’enchaîner les rencontres de la phase de groupes. Ce contexte offre ainsi une place limitée aux autres défenseurs centraux et aux pistons.
Les pistons en duel pour une place
En optant pour un dispositif à trois centraux, Petkovic devra compter sur des pistons capables de couvrir la largeur et d’apporter un soutien offensif. Deux noms se détachent : Rafik Belghali et Rayan Aït-Nouri, dont la complémentarité et la capacité à participer aux attaques sont des atouts majeurs. Malheureusement pour Jaouen Hadjam, auteur de prestations remarquées lors de ses dernières sélections, cela pourrait signifier une place sur le banc. Bien que son apport offensif soit indéniable, la configuration tactique actuelle semble lui fermer temporairement l’accès au onze de départ.
Le choix du système et des titulaires restera un casse-tête pour Petkovic, qui devra concilier équilibre défensif, créativité offensive et gestion des forces disponibles. Les supporters et observateurs attendent désormais avec impatience l’annonce officielle de la composition de l’Algérie pour ce premier match crucial dans la course au sacre continental.



































