La première mi-temps a été difficile pour les Fennecs, qui ont
éprouvé des difficultés à créer des occasions et à contourner la
défense équato-guinéenne, à l’image de leur match aller à Oran il y
a deux mois. Petkovic a mis en place un schéma tactique en 3-4-3,
qu’il n’a utilisé qu’une seule fois depuis son arrivée. Ce
changement visait à renforcer la défense et à équilibrer le milieu,
en l’absence de joueurs clés comme Ismaël Bennacer et Hicham
Boudaoui, ce dernier ayant brillé lors des récentes rencontres.
Cependant, l’alignement de Riyad Mahrez et Saïd Benrahma comme
ailiers, avec Mohamed Amine Amoura en avant-centre, n’a pas porté
ses fruits. La défense basse de la Guinée équatoriale limitait les
espaces, rendant difficile pour Mahrez et Benrahma de s’imposer et
bloquant les montées de Rayan Aït Nouri et Mohamed Fares sur les
ailes.
Petkovic a tenté des ajustements en deuxième mi-temps et a dû
remplacer Ramy Bensebaini, sorti sur blessure, par Mohamed Amine
Madani. La prestation de Ramiz Zerrouki a été l’un des rares points
positifs de la rencontre : le milieu de terrain s’est distingué par
ses récupérations et ses interventions défensives, compensant les
erreurs d’Adam Zorgane, qui n’a pas su saisir cette nouvelle
opportunité de titularisation.
Sur le plan défensif, les Verts ont montré une grande solidité
sous la houlette de Petkovic, ne concédant qu’un seul but en cinq
matchs. Alexandre Oukidja a effectué un sauvetage crucial en fin de
première période, tandis qu’Aïssa Mandi, aidé par Tougaï et
Bensebaini (puis Madani), s’est montré impeccable dans une défense
à trois.
Cependant, si la défense a été solide, l’animation offensive a
laissé à désirer. Les occasions se sont faites rares, et malgré une
légère amélioration en deuxième mi-temps, le score est resté
inchangé. Ce manque d’agressivité et de créativité offensive
illustre ce que Petkovic a “oublié” dans ce match : pousser ses
joueurs à aller chercher la victoire et à marquer, l’élément
essentiel pour gagner des matchs et accumuler des points.