Algérie Foot – À l’approche du stage d’octobre, Vladimir Petkovic se retrouve confronté à plusieurs casse-têtes qui pourraient peser lourd sur la préparation de l’équipe nationale.
Le sélectionneur des Verts doit en effet composer avec une série d’incertitudes, alors que l’Algérie s’apprête à jouer deux matchs décisifs pour la qualification au Mondial 2026. Le premier problème concerne les blessures. Plusieurs cadres restent incertains, à l’image de Rayan Ait Nouri, Houssem Aouar, Hicham Boudaoui ou encore Youcef Atal. Des absences de ce calibre viendraient fragiliser l’équilibre de l’équipe et compliqueraient les plans du technicien suisse, qui comptait sur leur apport pour élever le niveau du collectif.
Le deuxième point sensible est le poste de gardien de but. À quelques mois de la CAN 2025, cette position manque de stabilité. Petkovic doit choisir entre Guendouz, Benbot, Bouhalfaya et le nouvel arrivant Luca Zidane, dont l’intégration suscite beaucoup d’attentes. Trouver un portier capable d’assumer la pression et d’offrir des garanties sur la durée est devenu une priorité pour rassurer le groupe et les supporters.
Enfin, la pression médiatique et populaire constitue le troisième défi majeur. Les récentes performances jugées en dessous des attentes ont alimenté les critiques. En octobre, les joueurs n’auront pas le droit à l’erreur : le public attend une réaction forte, tant sur le plan du jeu que de l’engagement.
L’Algérie doit disputer ses deux dernières rencontres des éliminatoires de la Coupe du Monde face à la Somalie et à l’Ouganda. Avec seulement trois points à décrocher pour valider définitivement son billet, la mission semble à portée de main. Mais pour Petkovic, réussir ce défi passera par sa capacité à gérer ces problèmes urgents et à mobiliser son groupe dans un contexte où l’exigence n’a jamais été aussi forte.
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