Algérie Foot– Le technicien algérien Noureddine Zekri, entraîneur du club saoudien Al-Kholood, a de nouveau fait parler de lui, cette fois pour ses propos enflammés à l’encontre de l’arbitre Abdullah Al-Owaidan, lors du match perdu par son équipe face à Al-Shabab (0-2), dans le cadre de la 27e journée du championnat saoudien de première division (Dawri Roshn).
Bien que suspendu et contraint de suivre la rencontre depuis les tribunes, Zekri n’a pas hésité à faire entendre sa voix, littéralement. L’entraîneur algérien a vivement critiqué le corps arbitral, notamment après un penalty non sifflé en faveur de son équipe. Filmé en train de crier sa frustration, il a interpellé directement l’arbitre en hurlant : « Améliore ton niveau, on a tous vu le penalty ! Tu es dans le Dawri Roshn, pas dans un tournoi de quartiers ! »
Ce dérapage verbal pourrait bien lui valoir une nouvelle convocation par la commission de discipline de la Fédération saoudienne, surtout que ses critiques, lancées en public et captées par plusieurs caméras, ont rapidement enflammé les réseaux sociaux. Zekri, souvent réputé pour son franc-parler et ses réactions musclées, n’en est pas à sa première controverse.
Lors de la conférence de presse d’avant-match, le coach algérien avait déjà laissé entrevoir son inquiétude quant à l’arbitrage, tout en reconnaissant la qualité de l’adversaire : « Al-Shabab a des joueurs de très haut niveau. Le match sera très difficile. » Il a par ailleurs rappelé que lors du match aller, son équipe avait également subi des décisions arbitrales qu’il jugeait injustes, contribuant selon lui à la défaite.
Zekri, surnommé « Zekrinho » par certains médias saoudiens pour son tempérament de feu, pourrait bien être sanctionné pour ses propos, malgré la frustration palpable. En Arabie Saoudite, les instances n’hésitent pas à agir contre les déclarations jugées irrespectueuses envers les officiels.
Le coach du Kholood reste cependant concentré sur son objectif : éviter la relégation. Mais à mesure que la pression monte, ses explosions verbales pourraient lui coûter cher. L’affaire est désormais entre les mains des instances disciplinaires.
Lire également :
“Tebboune ne va pas….” : Ali Bencheikh craque
