Algérie Foot– Rien ne semble se passer comme prévu pour Billal Brahimi, l’international algérien passé par l’OGC Nice. Arrivé en grande pompe au Santos FC en septembre dernier, le joueur de 25 ans peine à s’imposer au sein du club brésilien, au point d’avoir pris une décision surprenante : retourner sur les bancs de l’école afin de mieux s’adapter à sa nouvelle vie au Brésil.
Selon le média brésilien BolaVIP, Brahimi vit une période difficile d’adaptation à la culture et au style de jeu local, ce qui a impacté directement ses performances. Depuis sa signature, il n’a disputé que 20 minutes de jeu avec Santos, avant de disparaître des plans de l’entraîneur argentin Juan Pablo Vojvoda, qui semble ne plus compter sur lui pour le reste de la saison.
Les dirigeants du club, conscients des difficultés rencontrées par le joueur, ont toutefois choisi de l’accompagner dans sa transition. D’après la même source, Brahimi a entamé des cours particuliers de portugais pour faciliter son intégration et mieux comprendre les consignes de son staff. Il espère ainsi gagner en confiance et retrouver du temps de jeu à partir de 2026.
Ce choix audacieux s’inscrit dans une volonté claire du joueur de relancer une carrière en perte de vitesse. Après avoir rompu son contrat avec Nice en septembre, Brahimi s’était engagé jusqu’en décembre 2026 avec Santos, un transfert qui rappelait aux supporters algériens la courte expérience d’Islam Slimani à Coritiba. Mais contrairement à son compatriote, Brahimi souhaite persévérer et prouver sa valeur dans le championnat brésilien, connu pour sa technicité et son intensité.
Le site brésilien indique également que le club ne compte pas rompre le contrat du joueur prématurément. « Brahimi reste motivé et veut s’imposer à Santos. Il croit que cette expérience peut marquer un tournant dans sa carrière », précise BolaVIP.
L’ancien Niçois, qui compte quatre sélections avec les Verts, espère que son travail et sa détermination finiront par convaincre son entraîneur. Le coach Vojvoda, de son côté, a récemment salué l’état d’esprit de son groupe, incluant implicitement Brahimi : « L’envie de jouer et l’engagement sont présents chez tous les joueurs, même ceux qui ne participent pas aux matchs mais qui s’entraînent avec sérieux. »
Pour l’heure, Billal Brahimi reste dans l’ombre au Santos FC, mais sa volonté d’apprendre et de s’adapter pourrait bien lui permettre de se relancer dans un pays où le football est vécu comme une religion.
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