La défaite du Burkina Faso face à l’Algérie (0‑1) lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 a laissé des traces au sein de l’équipe burkinabé. Après le match, Bertrand Traoré, attaquant et capitaine symbolique de son équipe, n’a pas caché sa frustration et a vivement critiqué l’arbitrage dans ses déclarations.
« Les arbitres niquent le match », a lancé Traoré avec une certaine colère, exprimant son incompréhension face aux décisions prises pendant la rencontre. Selon lui, l’Algérie a ouvert le score sur un penalty litigieux, tandis qu’un penalty favorable au Burkina Faso aurait dû être accordé dès la première action du match. « On perd 1‑0 sur un penalty, alors que je pense qu’il y a un penalty sur moi sur la première action du match », a-t-il dénoncé.
L’attaquant burkinabé a également relaté un moment de frustration supplémentaire avec l’arbitre : « L’arbitre ne va même pas checker, on lui dit à l’oreille mais il confirme sa décision. Et à la fin, il me pousse. » Ces incidents mettent en lumière les tensions et la controverse autour de certaines décisions arbitrales, souvent au cœur des débats dans les grandes compétitions africaines.
Traoré a exprimé sa déception non seulement pour son équipe mais aussi pour l’ensemble du football africain : « C’est dommage pour le football africain, il y a de beaux stades, les supporters… Il ne faut pas gâcher la compétition. » Ses propos soulignent que l’arbitrage, perçu comme partial ou insuffisamment attentif, peut entacher l’image et la qualité du tournoi, malgré les efforts considérables des équipes et des organisateurs.
Malgré la défaite, Traoré a tenu à rappeler que le résultat ne devrait pas occulter l’esprit du jeu : « On perd sur le terrain, d’accord, mais il ne faut pas gâcher la compétition. » Cette déclaration traduit une frustration partagée par de nombreux joueurs et supporters qui voient parfois des décisions controversées influencer le déroulement des matchs et potentiellement compromettre la crédibilité de la compétition.
La CAN 2025 continue donc de susciter des débats, non seulement pour les performances sportives, mais aussi pour la qualité et l’équité de l’arbitrage. Le témoignage de Bertrand Traoré montre que même des joueurs expérimentés peuvent être profondément affectés par des décisions qu’ils estiment injustes, et que la question de l’utilisation de la VAR et du contrôle arbitral reste cruciale pour la crédibilité du tournoi.
