Algérie Foot– La Direction de la jeunesse et des sports (DJS) de Tizi Ouzou fait face à un défi de taille : la gestion du nouveau stade de 50 000 places, récemment inauguré. Selon plusieurs sources, la DJS ne dispose pas des moyens matériels ni humains nécessaires pour assurer une gestion optimale de cette infrastructure. Les coûts d’entretien, la gestion des événements, ainsi que l’encadrement sécuritaire et logistique représentent un véritable casse-tête pour cette institution locale.
Face à cette situation, de nombreux observateurs estiment qu’il aurait été plus judicieux de confier la gestion du stade à une entreprise solide et structurée, à l’image de ce qu’a fait Sonatrach avec le Mouloudia Club d’Alger (MCA). En effet, la compagnie pétrolière nationale gère le stade du 5 Juillet, ce qui permet d’assurer un suivi régulier et un financement adéquat pour l’entretien et l’exploitation de l’infrastructure.
Mobilis, partenaire principal de la JS Kabylie, est souvent évoqué comme un candidat idéal pour prendre en charge la gestion du stade de Tizi Ouzou. En tant qu’entreprise publique disposant de moyens financiers conséquents, Mobilis aurait pu, comme Sonatrach, offrir un encadrement plus adapté aux exigences d’une infrastructure de cette envergure. Cela aurait permis de garantir la pérennité du stade, tout en allégeant la charge qui pèse sur la DJS.
L’absence d’une telle initiative suscite des inquiétudes quant à l’avenir de ce complexe sportif, qui pourrait se retrouver mal entretenu ou sous-exploité. Les discussions autour de la gestion du stade sont plus que jamais nécessaires, afin de trouver une solution durable qui profiterait aux clubs locaux et à la région.
Lire également :
CAF : Mohamed Raouraoua refuse d’exaucer le rêve le plus fou de Walid Sadi