Algérie Foot– Le 15 février 2025, Mustapha Benamar a relaté un moment mémorable de l’histoire du football algérien, un moment où l’équipe nationale a défié l’Égypte pour se qualifier pour la Coupe du Monde de 2010 en Afrique du Sud. Ce match historique, surnommé “la bataille d’Oum Dourman”, a vu l’Algérie triompher 1-0 grâce à une performance exceptionnelle de son gardien, Fawzi Chaouchi. Il a notamment cité Mohamed Raouraoua.
Avant ce match crucial, Mohamed Raouraoua, président de la Fédération algérienne de football (FAF) à l’époque, s’était inquiété des fameuses sorties imprévisibles de Chaouchi sur le terrain. Ce dernier était connu pour ses actions audacieuses qui avaient souvent préoccupé les observateurs et les fans. Il allait cependant jouer un rôle décisif dans cette rencontre. C’est dans ce contexte que Raouraoua a pris l’initiative de s’entretenir longuement avec le gardien de but afin de le préparer à ce qui allait être l’un des matchs les plus stressants de sa carrière.
Lors de cette conversation, Raouraoua a insisté sur l’importance de la rencontre et a souligné que ce n’était pas une simple confrontation de plus. Il a demandé à Chaouchi de laisser de côté ses gestes spectaculaires habituels, comme les prises de balle d’une main, et de se concentrer sur l’essentiel : aider l’Algérie à décrocher sa place pour le Mondial. Le président de la FAF voulait s’assurer que Chaouchi comprenne bien l’énormité de la tâche et la pression qui pesait sur ses épaules.
Ce qui étonna Raouraoua fut la réaction de Chaouchi. Face à l’inquiétude palpable du président, le gardien répondit simplement : “Il n’y a aucun problème, une phrase qui fit comprendre que, pour Chaouchi, ce match n’était qu’une autre rencontre parmi tant d’autres. Cette confiance et ce calme impressionnèrent Raouraoua, mais aussi ses coéquipiers et toute la nation algérienne.
Lors du match, Fawzi Chaouchi a effectivement montré qu’il était prêt à tout. Sa prestation est devenue légendaire, notamment lors d’un moment clé où il a réalisé un arrêt spectaculaire face à une tête dangereuse de l’attaquant égyptien. Après cette action, le commentateur Hafid Derradji a rassuré les téléspectateurs : “Ne vous inquiétez pas pour lui, Fawzi Chaouchi est entré dans ce match avec détermination et a arrêté un tir dangereux.”
Cette performance héroïque de Chaouchi a joué un rôle décisif dans la qualification de l’Algérie pour la Coupe du Monde 2010. Il a non seulement permis à son équipe de triompher, mais a aussi marqué l’un des plus grands moments de l’histoire du football algérien. La “bataille d’Oum Dourman” restera à jamais gravée dans la mémoire collective des Algériens, un exploit qui a renforcé le statut de Fawzi Chaouchi comme l’un des héros les plus emblématiques de cette époque.
Lire également :
“Tebboune ne va pas….” : Ali Bencheikh craque
