Algérie Foot– Alors que l’équipe d’Algérie a déjà validé sa qualification pour les barrages de la Coupe du Monde 2026, des déclarations inhabituelles de l’international ougandais Denis Onyango ont créé une petite onde de choc et beaucoup d’amusement dans le milieu footballistique africain. Après la victoire de l’Ouganda contre le Botswana, le gardien légendaire, de retour de sa retraite internationale après quatre ans, a laissé entendre avec humour qu’il pourrait se passer des événements improbables, comme un défalc de points à l’Algérie, permettant à son pays de se qualifier à sa place.
« On ne sait jamais ce qui peut arriver en football, peut-être que des points seront défalqués à l’Algérie ? (rires) Ou peut-être que le Covid reviendra, qui sait ? », a déclaré Onyango avant de rappeler sérieusement que son équipe allait tout donner pour obtenir un résultat favorable contre les Algériens. Avec 18 points au compteur et une rencontre restante, l’Ouganda conserve un espoir mince mais réel de décrocher sa place pour le barrage africain, qualificatif pour le Mondial qui se déroulera aux États-Unis en mars prochain.
Le gardien de 40 ans, emblématique du Mamelodi Sundowns, a insisté sur l’importance de cette opportunité pour son pays : « Nous allons nous donner toutes les chances, 18 points avec un match restant, il faut se battre jusqu’au bout. Chaque scénario est possible en football ». Ses propos, teintés d’humour, visaient surtout à relâcher la pression sur son équipe avant le déplacement en Algérie, mais ils ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux et alimenté les discussions entre supporters.
L’Ouganda arrive à ce rendez-vous avec un moral élevé. Après un début de campagne qualificative timide, les Cranes ont signé une remontée spectaculaire, dépassant le Mozambique au classement général et consolidant leur deuxième place grâce à leur victoire récente en Botswana. Ce retour en force témoigne de la détermination de l’équipe et de son ambition de disputer le barrage africain, même face à un adversaire comme l’Algérie, réputée solide et expérimentée.
Si les propos de Denis Onyango sont à prendre avec humour, ils rappellent néanmoins que le football reste imprévisible et que tout peut arriver jusqu’au coup de sifflet final. Pour l’Algérie, le message est clair : la prudence est de mise, même si la qualification est presque assurée. Quant à l’Ouganda, les yeux sont désormais tournés vers le match décisif contre les Verts, un rendez-vous qui pourrait marquer un tournant dans l’histoire récente du football ougandais.
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