Algérie Foot – Après sa dernière scène avec Adil Boulbina, l’ex sélectionneur de l’Algérie, Belmadi, se fait littéralement fracassé par Nashat Akram.
L’ancien international irakien Nashat Akram n’a pas mâché ses mots à l’égard de Djamel Belmadi. L’ex-sélectionneur de l’Algérie, Belmadi, aujourd’hui sur le banc d’Al-Duhail au Qatar, a suscité une vive controverse après une scène tendue impliquant le jeune milieu algérien Adil Boulbina. En pleine rencontre de la deuxième journée de la Qatar Stars League contre Al-Wakrah, Belmadi a été aperçu agrippant le maillot de son joueur tout en lui adressant des consignes avec une nervosité manifeste.
Pour Akram, cette attitude dépasse les limites acceptables d’un entraîneur professionnel. « Sa nervosité excessive a clairement affecté la concentration de l’équipe », a-t-il déclaré dans un média local, soulignant que ce type de comportement, loin de motiver, peut au contraire créer un climat de pression néfaste pour de jeunes éléments comme Boulbina. L’ancienne star de l’Irak rappelle que la gestion émotionnelle fait partie intégrante du métier d’entraîneur, surtout dans un championnat où la plupart des clubs misent sur la stabilité et la discipline tactique.
Cette sortie médiatique n’a fait qu’amplifier les débats déjà nourris autour de Djamel Belmadi. Figure charismatique et parfois clivante, le technicien algérien n’a jamais caché son tempérament volcanique. S’il a bâti une réputation de meneur d’hommes intransigeant, ses détracteurs l’accusent régulièrement d’excès d’autorité et de gestes déplacés envers ses propres joueurs. L’épisode avec Adil Boulbina n’a fait que renforcer ces critiques, d’autant plus que la rencontre s’est soldée par une défaite amère d’Al-Duhail (0-1) face à Al-Wakrah, accentuant la pression sur l’ancien sélectionneur.
Il faut dire que le contexte n’arrange pas les affaires de Belmadi. Attendu au Qatar pour relancer une carrière de club longtemps mise entre parenthèses, il est observé de près par les supporters et les analystes. Or, une telle démonstration de nervosité interroge sur sa capacité à s’adapter à un environnement où l’approche psychologique et la gestion du vestiaire jouent un rôle central. Quant à Boulbina, jeune talent algérien en quête de maturité et de confiance, ce type d’exposition médiatique pourrait peser lourdement sur son développement.
En définitive, l’incident illustre la difficulté qu’éprouve parfois Belmadi à canaliser son énergie débordante. Si certains louent son exigence et son implication totale, d’autres y voient une faille dans son management. Une chose est certaine : au Qatar comme ailleurs, chaque geste d’un entraîneur médiatisé est scruté, disséqué et commenté. Belmadi devra désormais trouver l’équilibre entre passion et maîtrise, au risque de voir sa crédibilité encore remise en question.
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