Algérie Foot – La sortie d’Ibrahim Maza continue d’alimenter les discussions en Allemagne, après la réaction du sélectionneur Julian Nagelsmann, c’est désormais Jonathan Tah, défenseur du Bayer Leverkusen et cadre de la Mannschaft, qui a pris la parole.
Le sujet sensible du choix des binationaux refait surface, d’autant que le jeune Maza, 19 ans, a récemment réaffirmé son engagement avec les Fennecs, malgré sa formation complète au sein du système allemand. Ce choix s’inscrit dans une tendance croissante : celle des joueurs formés en Allemagne qui préfèrent défendre les couleurs de leurs origines. Le cas de Can Uzun, né en Bavière mais international turc depuis 2024, illustre parfaitement ce phénomène. Du côté de la Fédération allemande (DFB), la question d’une compensation financière pour la formation de ces talents revient de plus en plus dans le débat public.
Interrogé en conférence de presse sur la décision de Maza, Jonathan Tah a tenu à livrer sa vision personnelle du sujet. Né d’un père ivoirien, le défenseur central aurait pu représenter la Côte d’Ivoire, mais il a choisi très tôt l’Allemagne. « C’est une décision personnelle, et chacun voit les choses différemment. Pour moi, c’est une décision qui vient du cœur. Cela n’a pas pris longtemps. C’est arrivé quand j’avais 17 ans (et que j’ai été approché par la Côte d’Ivoire). J’ai rapidement refusé. Je faisais partie de toutes les équipes nationales juniors allemandes et je voulais jouer pour l’Allemagne. C’était une décision personnelle et je la considère comme une décision prise avec mon cœur. », a-t-il expliqué, ajoutant qu’à 17 ans déjà, lorsqu’il avait été approché par la sélection ivoirienne, il avait répondu sans hésiter.
Le joueur du Bayern Munich, fort de 41 sélections, s’apprête à disputer deux rencontres cruciales pour les qualifications à la Coupe du Monde 2026, face au Luxembourg et à la Slovaquie. L’Allemagne, leader de son groupe à la différence de buts, vise deux succès pour sceller sa qualification. À la question de savoir s’il doutait du dénouement, Tah a simplement répondu : « Non, c’est la réponse la plus rapide. »
Entre fidélité nationale et liberté de choix, le cas Maza continue de faire couler beaucoup d’encre outre-Rhin.
Lire également :


































