Algérie Foot –Récemment écarté de l’équipe du Maroc sur ordre du Roi, Hakim Ziyech peine à retrouver son niveau et refuse de retourner jouer dans le Golfe.
Hakim Ziyech a tranché. À 32 ans, l’international marocain ne veut plus entendre parler des offres provenant des clubs du Golfe, et ce malgré les propositions financières très séduisantes qui lui ont été transmises ces dernières semaines. Échaudé par une expérience peu concluante de quatre mois à Al-Duhail, le meneur de jeu a décidé de privilégier l’exigence sportive à la manne financière. Pour lui, un retour en Europe est une nécessité, non seulement pour redorer son blason, mais aussi pour renouer avec le très haut niveau.
Selon des sources italiennes, notamment le média Tutto Calcio, Ziyech est tout proche de s’engager avec la Fiorentina. Les discussions sont bien avancées, et les dirigeants florentins voient en lui une recrue capable d’apporter sa technique, son expérience et sa créativité à un effectif en quête de renouveau. Pour l’ancien joueur de Chelsea, cette opportunité représente bien plus qu’un simple transfert : c’est l’espoir d’une résurrection. Le stade Artemio-Franchi pourrait devenir le théâtre d’un retour en grâce, et d’une reconquête personnelle.
Ce choix de carrière illustre aussi une volonté claire de Ziyech : rester dans le radar de la sélection nationale. La CAN 2025, qui se jouera au Maroc, est un objectif majeur pour le joueur et pour tout le peuple marocain. Participer à ce tournoi en tant que leader technique des Lions de l’Atlas serait un accomplissement fort. Le sélectionneur Walid Regragui, attentif à la forme de ses cadres, n’a jamais fermé la porte à Ziyech, mais attend de lui une constance qu’il n’a plus montrée depuis plusieurs saisons.
En refusant les sirènes du Golfe, Hakim Ziyech envoie un message fort : sa carrière ne s’écrira pas en pointillés dans des championnats exotiques. Il veut la revivre pleinement, là où le football est exigeant, compétitif et structurant. L’Europe, et plus précisément l’Italie, pourrait bien être le théâtre d’un dernier acte ambitieux pour celui que le Maroc considère encore comme l’un de ses artistes les plus précieux.
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