Algérie Foot – Le Maroc privé de quatre (4) cadres face au Bénin, en raison de la Coupe du monde des clubs 2025 imminente.
C’est une nouvelle qui tombe mal pour le Maroc à l’approche de ses matchs amicaux de juin. Alors que les Lions de l’Atlas doivent affronter la Tunisie le 6 juin, puis le Bénin le 9 juin, la Fédération marocaine de football pourrait être contrainte de se passer de quatre de ses cadres pour la seconde rencontre. En effet, Achraf Hakimi (Paris Saint-Germain), Yassine Bounou (Al Hilal), Brahim Diaz (Real Madrid) et Sofiane Rahimi (Al Ain) seront tous mobilisés par leurs clubs respectifs dans le cadre de la Coupe du monde des clubs 2025.
Ce tournoi, prévu du 15 juin au 13 juillet aux États-Unis, impose une préparation anticipée pour les clubs qualifiés. Résultat : les quatre internationaux marocains devraient être libérés uniquement pour le premier match amical contre la Tunisie, avant de rejoindre directement leurs clubs. Un timing frustrant pour l’encadrement technique marocain, qui espérait compter sur l’ensemble de son groupe pour ces deux rendez-vous importants dans la préparation des échéances à venir.
Si cette absence est un coup dur sur le plan symbolique – ces joueurs figurent parmi les plus en vue de la sélection – elle ne remet pas fondamentalement en question la solidité du groupe marocain. Le sélectionneur Walid Regragui dispose d’un réservoir impressionnant de talents évoluant dans les plus grands championnats européens. Le poste de gardien, par exemple, pourrait être confié à Munir El Kajoui ou à Mehdi Benabid, tandis qu’en défense et en attaque, des solutions comme Noussair Mazraoui, Abde Ezzalzouli ou encore Amine Adli peuvent aisément combler le vide.
Cependant, cette situation relance un débat récurrent autour du calendrier international et des obligations imposées par les compétitions de clubs. Dans un contexte où les sélections africaines peinent déjà à bénéficier de fenêtres de préparation optimales, voir partir quatre de ses meilleurs éléments en pleine phase de travail est un signal inquiétant.
À quelques mois de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, que le Maroc organisera sur son sol, chaque détail compte. La cohésion, la mise en place tactique, l’automatisation des enchaînements… Autant d’aspects que Regragui souhaite affiner avec son groupe au complet. L’absence de Hakimi, Bonou, Brahim et Rahimi ne sera peut-être qu’un contretemps, mais elle souligne une nouvelle fois les contraintes pesantes que subissent les sélections africaines dans un calendrier mondial toujours plus chargé.
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